Patrimoine archéologique du bassin du Oued Noun (Géoparc Jbel Bani)
Igpcm:4CD9D
Prospection archéologique conduite par l'INSAP dans la région de Guelmim
Le patrimoine archéologique est relatif aux ruines témoignant des anciennes installations humaines telles : villes antiques, médiévales, fortifications, structures portuaires, exploitations agricoles ... ou espaces présentant des vestiges et des traces des cultures matérielles anciennes (grottes préhistoriques, sites de plein air, nécropoles, aires rupestres, etc.).
La province de Guelmim est très riche en éléments historiques et archéologiques. De la préhistoire au 19ème siècle les exemples sont nombreux. Gravures rupestres, grottes, abris sous roches, kasbahs, greniers et d’autres éléments d’architecture militaire, économiques et sociaux nous démontrent que la région a suscité l’intérêt des hommes depuis des millénaires jusqu’aux dynasties du Maroc médiéval.
L'intervention sur les sites archéologiques et la description qui en résulte sont ordonnées selon un canevas spécifique. On commence par collecter des informations d'ordre général, inhérentes à la situation spatiale du site (coordonnées UTM, altitude...), ses dimensions, son état de conservation, le niveau de protection (classé, inventorié, autre), etc. Dans la mesure du possible, on recueille des échantillons et du matériel (industrie lithique, céramique, industrie osseuse, métaux, restes humains, faune, restes végétaux, charbon...) et on procède à la datation.
On s'intéresse ensuite aux caractéristiques particulières du site. Pour un site d'art rupestre, par exemple, les renseignements essentiels sont sa situation topographique (paroi, crête rocheuse, bloc isolé), sa richesse, le type de techniques dominantes, les thèmes majeurs (motifs zoomorphes ou anthropomorphes, armes, chars, motifs géométriques ou indéterminés...), la qualité de la patine des figurations et une esquisse de sériation chronologique.
La typologie retenue différencie les espaces d'habitat, les espaces funéraires (nécropole tumulaire, juive, islamique...), les espaces fortifiés, les espaces rituels (mosquée, mousalla, madrasa, zawiya, synagogue, autre), les sites rupestres, les mines/carrières, les souks et un certain nombre d'aménagements (agricoles, hydrauliques, artisanaux, voies de communications).
C'est ainsi que les fouilles archéologiques menées tout au long de Oued Noun ont permis, à la faveur de fouilles globales, de définir plus de 200 sites monumentaux qui remontent à la période entre la préhistoire et l’ère islamique. Elles ont également mis en exergue l’importance scientifique, culturelle et touristique de ces sites, soulignant la nécessité de les promouvoir afin de les sauvegarder en tant que patrimoine universel.
Source web Par idpc
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