Guelmim (Géoparc Jbel Bani)
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Guelmim (Géoparc Jbel Bani)

Guelmim, la porte du Sahara

Située sur l’oued Noun, à 130 km au nord de Tan-Tan et 56 km au sud de Sidi Ifni, Guelmim qui était autrefois une étape incontournable sur la route des caravanes pour Tombouctou, voit l’Anti Atlas s’incliner progressivement.

Bâtie en un lieu ou le nord se conjugue avec le sud, l’hassanya, le langage sahraoui commence à y être largement parlé.

Un Sahara qui s’invite

Au sud de la cité, le Jbel Taïssa abrite quelques pistes aboutissant à des oasis parfois minuscules, enfouies au sein de petits monts desséchés. Puis fantomatique, l’oued Drâa s’écoule péniblement vers l’océan.

Passé ses rives, l’aridité des regs et la rareté des points d’eau prédominent, préfigurant enfin la venue d’un Sahara qui petit à petit emplit l’espace.

L’eau source d’économie

Lieu de passage obligé, la création de Guelmim au moyen âge dans la vallée du Noun est liée au commerce caravanier. Guelmim était autrefois appelé ‘Aguelmim’ qui signifie : entourée d’eau ; ce précieux liquide étant prépondérant, sa présence confortait le rôle majeur que la ville a perdu avec l’arrêt progressif puis définitif de ce commerce.

Si l’économie de la ville se relance depuis la création des Provinces Sahariennes et le développement du tourisme, c’est surtout l’agriculture oasienne des environs proches qui prend maintenant une place importante.

Développement touristique de Guelmim

Le vieux Guelmim, séculaire, est toujours présent, immuable, incitant toujours à la flânerie dans ses ruelles étroites, bordées de maisons de pisé alors que son centre-ville est constitué d’avenues aérées garnies d’immeubles à la couleur rose dominant.

Le récent afflux touristique a permis à la ville de se doter d’accueils hôteliers et de tous les services nécessaires aux voyageurs. Le potentiel de celle-ci et des environs a permis la création de circuits touristiques variés, sportifs, aventureux, verts, respectueux de la culture et des traditions locales.

Sur la rive opposée du Noun, à dix kilomètres de Guelmim, le village d’Abainou offre ses sources thermales équipées de piscines dont l’eau naturellement chaude est à 39°.

Souk des dromadaires de Guelmim

1 km sur la route de Tan Tan

Au carrefour des routes caravanières, Guelmim abrite notamment le plus grand souk aux dromadaires du Maroc. Ce souk du samedi, aussi appelé souk Amhayrich, a connu son apogée au XIXe siècle. Principalement dédié aux dromadaires, et on y voit durant le moussem de Sidi El Ghazi en juillet une des plus grandes concentrations de camélidés d’Afrique du Nord.

Dromadaires, artisanat et produits de première nécessité prenaient la route du sud faisant alors les affaires des Tekna. Cette tribu d’artisans et d’éleveurs nomades d’origine berbère chleuh de la région de Guelmim, dont le commerce ancestral n’est certainement pas étranger à la naissance de ce grand souk.

Un passé archéologique                

Les environs de Guelmim sont riches d’un passé archéologique important. 270 sites y ont été répertoriés. Nombreux d’entres eux possèdent des gravures rupestres

Parmi ceux-ci, le village d’Asrir à l’entrée de l’oasis de Tighmert, sensé héberger les vestiges de l’antique Noul Lamta, retient l’attention des archéologues hispano-marocains.

Cité médiévale, sa construction serait postérieure à la conquête arabe menée par Sidi Okba Ben Nafi à la fin d du VIIe siècle. De plus elle aurait été selon les écrits, dotée d’un atelier monétaire à une époque où elle commerçait avec les phéniciens et les carthaginois, rendant ces recherches très attractives.

De l’artisanat local

Guelmim présente aussi un artisanat local au travers de sa maroquinerie qui utilise principalement des peaux de chèvres pour la confection de poufs, de sacs ou encore de tabatières… La bijouterie traditionnelle berbère et le tissage des tapis ne sont pas en reste. Ceux-ci se caractérisent par la simplicité des motifs et le peu de coloris utilisés.

Il nous semble évident que chacun parcourant cette région de transition nord-sud, se doit de profiter des nombreux atouts que cette cité offre sur la route du grand sud marocain. Peut-être pour découvrir la ‘Guedra’, cette danse traditionnelle qui se pratique depuis des temps anciens dans la région du Noun. Elle est décrite comme ‘un art de romance et de soufisme’.

Découvrir l’Oasis de Tighmert

L’oasis se trouve à une quinzaine de kilomètres à l’est de Guelmim.

Toujours riche de plusieurs dizaines de familles qui continuent d’y entretenir âprement des parcelles où les cultures maraîchères prédominent, irriguées par de petits canaux généreusement alimentés par les sources assez nombreuses.

Aït Bekou, le village principal, livre ses venelles ombragées, ceintes de murs en terre percés de lourdes portes de bois.

Long d’une dizaine de kilomètres, il s’étend jusqu’à l’ancien village abandonné de Fask, près duquel l’eau, d’abord comme un filet, s’écoule entre l’ocre des roches en terrasses, formant de petites piscines successives.

Au cœur de cette oasis une vaste kasbah a été transformée en musée berbère. Le guide propriétaire y montre dans la quinzaine de pièces qui constituent cette vénérable demeure, toute une collection d’objets et outils traditionnels du matériel caravanier, particulièrement des ‘guerba’, grosses outres qui servaient à transporter l’eau des caravanes.

Source web Par Holidway

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