


De Skoura à la vallée du Dadès
La route nationale avance entre Skoura et Quelat Mgouna par un paysage désertique sans un seul village ou kasbah. Sauf à Imassine, où se nichent une quinzaine de kasbahs. Imassine est une petite oasis pleine d'arbres fruitiers. Il n'y a plus un seul palmier jusqu'à Tinghir.
Un peu avant Quelat Mgouna, nous apercevons de l'autre côté de l'oued les ruines de la forteresse qui donna son nom à cette ville et, pas loin, la kasbah Ait Fadil (31º 13,871' N - 6º 08,508' W), très attirante, en bon état de conservation.
La haute vallée du Mgoun ou "vallée des Roses"
Du centre de Quelat Mgouna part une route vers le Nord. Si on la prend, on découvre tout de suite les restes du ksar Mirna (31º 15,378’ N - 6º 07,930’ W), au milieu des jardins, et un peu plus loin l'impressionnante kasbah de Mirna dressée sur un piton rocheux (31º 15,549’ N - 6º 82,626’ W).
Ksar Mirna |
Kasbah de Mirna |
Ensuite, cette route remonte la vallée du Mgoun, dite "vallée des Roses", en passant par de nombreux villages, comme Azrou et Tourbist. D'Azrou, une piste à gauche permet accèder à Tazrout, où se trouvent deux kasbahs de grande hauteur.
À Bou Taghrar se dresse, entre autres, la kasbah d'Ait Oumergden (31º 23,457’ N - 6º 07,937’ W), impressionnante par ses proportions et par sa riche décoration en adobes. On peut y accéder (10 DH).
Plus loin, une piste à droite, non conseillée aux voitures de tourisme, se dirige vers Imi n'Ouaka, qui compte un grand nombre de kasbahs dans un paysage féérique.
Imi n'Ouaka
À Alemdoun, une autre déviation à droite nous conduit à Amajgag et de là une piste de montagne continue par Imeskar et un col de trois mille mètres jusqu'à la haute vallée du Mgoun.
Peu après, une dernière piste à gauche nous permet d'entrer à Rbat, où nous admirerons la kasbah ancienne de la famille Oumergdal, ouverte à la visite (31º 24,868’ N - 6º 12,693’ W). La route goudronnée, de sa part, finisse à Ait Toumert, après avoir passé près de la kasbah d'Ait Lala, à Ait Khalifa.
Entre Quelat Mgouna et Boumalne Dadès, la route suit toujours la vallée, où sont établis jardins, villages et kasbahs.
La première kasbah qu'on doit mentionner est celle d'El Goumt (31º 17' 444 N - 6º 02' 578W), un ensemble de deux bâtiments qui appartenaient autrefois au Glaoui et sont passés plus tard aux mains de l'État marocain. Malheureusement, ils restent fermés au public et ils se dégradent petit à petit sans que les autorités compétentes fassent aucun effort pour l'éviter, malgré le rapport officiel dont ils disposent depuis 1975 sur ses possibilités d'exploitation touristique.
Près de Souk el Khemis (le souk du jeudi), on découvre sur la droite la kasbah d'Ait Kassi (31º 18,695’ N - 6º 01,460’ W), annoncée comme "Maison d'Hôtes et Musée d'art berbère".
Construite en deux étapes entre 1920 et 1950, elle mérite la visite par son excellent état de conservation et par les objets traditionnels qui y sont exposés : une intéressante collection de bijoux et de nombreux objets anciens. Cette heureuse initiative des propriétaires contraste avec le manque d'intérêt de l'État pour sa voisine d'El Goumt. Pour la visite, vous donnez ce que vous voulez.
Plus loin, à Agafai, nous verrons la belle kasbah d'El Haj Moha Ou Abdessalam (31º 20,240 N - 6º 00,495’W). Elle date du début du 20ème siècle et attire l'attention par sa galerie extérieure avec des arcades, ainsi que par la riche décoration des murs et des tours. Elle est malheureusement à l'abandon, mais elle n'a pas encore commencé à tomber en ruine.
À Ait Bou Allal apparaît, par contre, la kasbah du Haj Moha ou Brahim (31º 21,984’ N - 5º 59,793’ W), encore habitée et bien entretenue, même si elle est beaucoup moins pittoresque que la précédente. D'autres kasbahs placées sur cette étape sont un peu à l'écart de la route, mais aucune d'entre elles n'offre un intérêt particulier.
En arrivant à Boumalne, on trouve les ruines du vieux ksar Aït Idir et, un peu plus loin, la kasbah d'Ait Ouzza, une des plus hautes de la région : 18 mètres.
Elle est encore en bon état parce qu'elle est toujours habitée, mais en principe elle ne se visite pas.
La haute vallée du Dadès
Du centre de Boumalne part une piste praticable avec n'importe quelle voiture, qui remonte la vallée du Dadès par la rive gauche du fleuve, jusqu'à Slilo. Là se dresse la kasbah du caïd Mimoun (31º 23' 356 N - 5º 59' 144 W), qui compte cinq niveaux. Elle est à vendre
On parvient aux autres villages de la vallée par une route bien goudronnée qui monte jusqu'à Msemrir par un joli paysage de haute montagne plein de canyons, de gorges et de curieuses formations en conglomérat.
La première kasbah de cette étape est située face au hameau d'Ighrem Melloul, à Ait Moutad (31º 24,804' N - 6º 00,153' W) et fut construite en 1939 par Mohadach Ou El Haj, qui était à ce moment le représentant du Glaoui dans la contrée. C'est la seule kasbah dans tout le sud du Maroc qui possède cinq tours au lieu des quatre tours classiques. Cette cinquième tour a été imposée par le terrain, la kasbah étant bâtie au bord d'une falaise. Elle est ouverte à la visite. L'intérieur est surprenant par son style urbain, avec un grand patio central et des arcades recouvertes de plâtre sculpté. De la terrasse on obtient une vue magnifique sur la vallée.
À Ait Larbi se ressemblent trois kasbahs construites vers la fin du XIXe siècle, très riches en décoration. Le paysage qui les entoure accroît encore plus leur valeur artistique, en leur offrant un des cadres les plus spectaculaires de la région. Celle d'Aït Khoya Ali (31º 27,445’ N - 6º 58,299’ W) est ouverte à la visite moyennant un pourboire.
On trouve la kasbah suivante à Ait Idir, très simple. Par la suite on rentre dans les gorges du Dadès et, quand la vallée s'ouvre à nouveau, apparaît la magnifique kasbah d'Imdiazen, décorée avec finesse et assez bien entretenue. On ne la visite pas car les propriétaires n'habitent pas sur place.
On trouve la kasbah suivante à Ait Idir, très simple. Par la suite on rentre dans les gorges du Dadès et, quand la vallée s'ouvre à nouveau, apparaît la magnifique kasbah d'Imdiazen, décorée avec finesse et assez bien entretenue. On ne la visite pas car les propriétaires n'habitent pas sur place.
Il y a aussi une kasbah à Ait Amer et deux plus petites à Tighadouine, un joli village placé sur une colline. À partir de là, l'intérêt architectural de la vallée se réduit beaucoup, jusqu'à Msemrir. Dans cette petite ville se conservent les ruines de l'Ighrem Akedim et il y a aussi une kasbah dont nous reparlerons au chapitre .
Source web par rogermimo
Les articles en relation

Une nouvelle météorite s’est écrasée au Maroc
Une nouvelle météorite s’est écrasée au Maroc La météorite est tombée à 15 km de Foum Lahcen, dans le désert de Tata . Mercredi dernier, les habitants de la r&ea
Savoir plus...
LE CUMIN MAROCAIN
LE CUMIN MAROCAIN Originaire de l’Asie, le cumin (Cuminum cyminum) est une plante herbacée de la famille des Apiacées (Ombellifères). Les synonymes de cette épice sont nombreux et i
Savoir plus...
Le Maroc veut classer Jebel Irhoud parmi les sites archéologiques et historiques mondiaux
Le Maroc veut classer Jebel Irhoud parmi les sites archéologiques et historiques mondiaux Le Maroc travaille actuellement pour classer Jebel Irhoud (centre du Maroc), endroit où ont été découverts d
Savoir plus...
Les vers de terre pourraient prospérer dans le sol de Mars
Les vers de terre pourraient prospérer dans le sol de Mars Des chercheurs ont observé que des vers de terre pouvaient se reproduire dans un simulant de sol martien, c'est-à-dire un matériau qui mime l
Savoir plus...
Le destin des hommes (1). Nomadisme, sédentarité, ubiquité
Le destin des hommes (1). Nomadisme, sédentarité, ubiquité La planète Terre a 4 500 millions d’années (4,5 milliards) et l’humanité (les hominidés) environ 7 millions d&rsq
Savoir plus...
L’anguille du Maroc : une formidable voyageuse
L’anguille du Maroc : une formidable voyageuse L’anguille marocaine est un poisson très remarquable qui peut migrer sur des milliers de kilomètres. Relativement commune dans le royaume, elle devient de plus
Savoir plus...
Les données structurales : un vieux socle aux formes puissantes (Anti-Atlas) pour J. Riser
Les données structurales : un vieux socle aux formes puissantes (Anti-Atlas) pour J. Riser La chaîne de l’Anti-Atlas est un immense voussoir dont l’ossature, dans sa partie occidentale et centrale, est consti
Savoir plus...Artisanat : Les artisans marocains
Indifférents au temps qui passe, les artisans du sud Maroc ont de tout temps joué un rôle prépondérant dans le quotidien des populations berbères. Au départ essentiellement domestique,
Savoir plus...
Planète extrême : le huarango, un arbre millénaire menacé d’extinction
Planète extrême : le huarango, un arbre millénaire menacé d’extinction Ce nouvel extrait de Pérou, Planète Extrême, nous emmène à la découverte d'un arbre
Savoir plus...
L'Homme ferait du vin depuis au moins 8.000 ans
L'Homme ferait du vin depuis au moins 8.000 ans Lors de fouilles effectuées en Géorgie, des poteries âgées d'environ 8.000 ans ont été retrouvées. Des traces chimiques montrent
Savoir plus...
La gerboise du désert
La gerboise du désert « La gerboise du désert est un rongeur aux longues pattes postérieures dotées de trois doigts lui permettant de faire des bonds de plus de 3 m. Les gerboises fouissen
Savoir plus...
Le dinosaure le plus gros du monde était aussi long et lourd qu'un Airbus A320
Le dinosaure le plus gros du monde était aussi long et lourd qu'un Airbus A320 Ce dinosaure herbivore argentin pesait entre 65 et 77 tonnes et mesurait plus de 36 mètres de long. Représentation à
Savoir plus...Les tags en relation
Recherche du site
Recherche avancée / SpécifiqueL’architectures vernaculaire de TSGJB
Définitions les Agadirs de TSGJB Les Douars et TSGJB Les Kasbahs de TSGJB
Géoparc et Recherche Scientifique
Le coins de l’étudiant



Blog Géoparc Jbel Bani
Dictionnaire scientifique
Plus de 123.000 mots scientifiques
Les publications
Géo parc Jbel Bani

Circuits & excursions touristiques

cartothéques


Photothéques
Publications & éditions

