Si le Maroc, dont l’échine dorsale semble être cet Atlas majestueux qui le parcourt, est un pays montagneux largement ouvert sur la mer et bordé de grandes plaines côtières, le désert tient une place prédominante dans le Sud marocain et sa culture.
La hamada du Guir à l’est, celle du Drâa au sud, annoncent l’arrivée au seuil du désert autant vers la frontière algérienne qu’en longeant toute la côte atlantique jusqu’aux Provinces sahariennes.
Le désert alternant regs et ergs comme les dunes de l’Erg Chebbi à Merzouga est parsemé d’oasis et de grandes palmeraies à l’instar de Tinghir, Skoura, Errachidia et bien d’autres, fournissant l’essentiel de l’activité agricole. Des lieux magiques comme les ruines de Sijilmassa, ancienne capitale du Tafilalt au XIe siècle, gardent dans l’imaginaire et la mémoire des hommes, les traces de ce que furent les échanges commerciaux avec les grandes caravanes arrivant de l’Afrique subsaharienne après plusieurs mois de voyage.
La vallée du Drâa, au départ de Zagora en direction de M’hamid, donne le ton et nous mène aux portes du désert saharien vers la frontière du sud-ouest algérien. Dès la sortie de Zagora, les dunes de Tinfou puis le ksar d’Aït Isfoul enclavé au sein de petites dunes, annoncent l’arrivée imminente au seuil des grandes étendues désertiques. L’erg Lehoudi accentue l’impression saharienne avec ses pistes sablonneuses et ses hautes dunes.
Source web par sud-maroc