Le Tourisme au Maroc
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Le Tourisme au Maroc

Généralités

Le Maroc

Le tourisme ne se développe au Maroc qu’à partir de la période du protectorat français. Les premiers plans de développement touristique sont dus au général Lyautey  et ils visent «à offrir un endroit de repos pour les Français et les touristes fortunés. C’est ainsi que les investissements [étaient] orientés vers la construction d’hôtels de luxe afin de mieux répondre aux exigences des voyageurs » (Stafford, 1996, p.34). Les autorités du Protectorat créèrent en 1918 un Comité central du Tourisme dont la mission consistait à «étudier toutes les questions se rapportant au tourisme, tant à l’intérieur du Maroc, qu’entre le Maroc et l’extérieur, de rechercher tous les moyens propres à le développer, de suggérer toutes les mesures tendant à améliorer les conditions de transport, de circulation et de séjour des touristes» (Stafford, 1996, p.34). En 1937 ce comité fut remplacé par le Comité chérifien du Tourisme « chargé principalement de la création, de la gestion et du contrôle des organismes d’accueil et de renseignements touristiques et de la préservation des  monuments historiques [...] » (Stafford, op.cit.). En 1955 le Maroc possédait 256 hôtels pour un total de 7677 chambres. Quand au nombre de touristes il passa de 150000 en 1949 à 253000 en 1953. A cette époque le type de tourisme le plus pratiqué était « un tourisme itinérant et basé sur des circuits privés qui étaient soit préparés par des agences de voyages locales, soit le fait des agences de la métropole, soit le plus souvent réalisés individuellement par des voyageurs. Les voyages pénétraient loin dans le Sud vers le Tafilalet, le long des oasis du Dra avec en plus visites aux anciennes capitales Fès, Mekhnès et Marrakech et la montagne n'était pas absente dans les affiches publicitaires. À cela il faut ajouter les croisières qui, à partir des villes côtières, effectuaient parfois des incursions dans l'intérieur. Le tourisme de séjour se limitait à une clientèle aisée et peu nombreuse, constituée par des hommes d'affaires et des croisiéristes aux séjours très courts à Casablanca, Mohammedia, Marrakech et Tanger» (Berriane, 2002). Le tourisme balnéaire apparaît aussi à cette époque mais il demeura limité à quelques petites stations limitrophes des plaines occupées par les colons (Moulay Bouselham et Oualidia) ou à proximité des grandes capitales (les plages au sud de Rabat ou au Nord de Mohammedia et qui gardent encore des noms héritées de l'époque : Sable d'or, Val d'or, Mannesmann,  etc). Ces stations très simples dans leurs aménagements (cabanons en bois) répondaient à un besoin interne et non à celui du tourisme international.

Après l’indépendance, il faut attendre 1965 pour que le Maroc fasse son entrée sur le marché du tourisme international à travers une politique d’investissements massifs de l’état dans ce secteur (plan triennal 1965-1967). Le Ministère du Tourisme, mis en place par le régime, développe des zones d’aménagement prioritaires ( ZAP) qui font l’objet de plans d’aménagement touristique de grande ampleur .Outre la station balnéaire d’Agadir, les ZAP concernent aussi les villes impériales : Marrakech, Rabat, Fès et Mekhnès . Le plan quinquennal de 1968-1972 conserva les mêmes priorités de développement touristique  tout en développant des équipements hôteliers de catégorie moyenne de façon à répondre à la diffusion du tourisme de masse. Les investissements étatiques dans le domaine du tourisme enregistrèrent une baisse sensible dans le domaine du Tourisme durant la période 1970-1990. Ils furent, en partie, relayés par les investissements du secteur privé. Le plan quinquennal de 1988-1992 tenta de diversifier les produits touristiques à partir de nouveaux pôles de développement correspondant à des types de tourisme jusqu’alors marginalisés tourisme familial, tourisme de montagne et de sports d’hiver, tourisme rural, tourisme de nature, etc…

En 2003 le tourisme  représentait 7% du PIB, générait 608 000 emplois directs et indirects, soit 5,8% de la population active occupée et fournissait 16,5 milliards de recettes en devises.

L’objectif du Maroc est d’atteindre 10 millions de touristes internationaux en 2010 avec la création de six stations littorales (Mazagan, Taghazout, Mogador, Lixus et Plage-Blanche pour l'océan Atlantique, Saidia pour la Méditerranée, qui verront le jour d'ici à 2010, sont au cœur du dispositif), la rénovation des villes existantes et la libéralisation du transport aérien. En 2004 le Maroc a reçu 5476713  touristes, dont 2769132 marocains revenants au pays. L’effectif des touristes internationaux, hormis cette dernière catégorie s ‘élevait donc à 2707581 dont 1 167088 français. En 2006 le Royaume a reçu 6558333 touristes, dont 2986372 marocains revenant au pays, soit 3571961  touristes internationaux dont 1480610 français, 467956 espagnols et 265536 anglais.

En 2003,  malgré les attentats du 16 mai à Casablanca, le rythme de croissance des arrivées avait atteint 4761271 de touristes, avant de faire un bond, passant à 5476713  l’année suivante, puis 5843377  en 2005, 6558333 en 2006 et, finalement, 7407617 en 2007. Entre 2005 et 2006, le rythme d’accroissement des arrivées était de 12% alors que, selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), la moyenne des destinations comparables du bassin méditerranéen, y compris le Maroc, s’est établie à 3,6%. Sans la performance du Maroc, cette moyenne retombait à 1,6%.

En 2006 la capacité d'hébergement du Maroc s'élevait à 133230 lits (97001 en 2001).Entre 2001 et 2007 les nuitées dans les établissements classés sont passées de 12695227 à 16893803.

Pour ce qui est des Marocains résidant à l’étranger, qui étaient, d’après les chiffres du ministère marocain du Tourisme, 2986372 en 2006, la motivation du voyage reste principalement familiale. Ils arrivent en masse à l’occasion des vacances d’été, surtout au mois d’août. Les vacances scolaires sont aussi l’occasion de faire venir visiter les proches, bien que l’affluence soit alors moins importante.

En 2006 6,6 millions d’arrivées ont été comptabilisées et, pour la première fois, le nombre de touristes étrangers dépasse largement celui des MRE (Marocains résidents à l’étranger) avec, respectivement, 3,6 et 2,9 millions. 4 millions de touristes proviennent de deux pays seulement: la France avec 2,6 millions et l’Espagne avec 1,5 million. Ces deux marchés représentent ainsi 61% du total des visiteurs contre 57% en 2001. En gros, la part des autres marchés européens tourne autour de 4 à 6 %. En termes de nuitées, ce sont les Français qui arrivent en tête avec 6,4 millions, soit 39 % du total, suivis des Britanniques (1,2 million) et des Allemands (1 million). Les touristes de ces deux dernières nationalités effectuent par conséquent des séjours moyens plus longs. Les recettes touristiques ont atteint 6,2 milliards de dollars en 2006, soit plus de 48,5 milliards de DH, pour une part de marché de 19,2% dépassant l’Egypte, la Turquie et la Tunisie. Au cours de l'année 2006, 8.5 millions passagers internationaux ont transité par les aéroports internationaux du Royaume, soit presque 1.330.000 passagers supplémentaires par rapport à l'année précédente. Près de la moitié des passagers (49%) sont passés par le Hub de Mohamed V. Les aéroports des deux principaux pôles touristiques du Royaume, en l'occurrence Marrakech Menara et Agadir Al Massira, drainent des parts respectives de 27% et 12%. Ces trois aéroports affichent des performances à deux chiffres : +18% pour Mohamed V, +26% pour Marrakech Menara et +11% pour Agadir Al Massira. Côté destinations, et comme de coutume, ce sont Marrakech et Agadir qui arrivent en tête avec respectivement 5,6 millions de touristes et 5 millions de nuitées, en augmentation respectivement de 7% et 11% par rapport à 2005. Casablanca arrive en troisième position avec 1,2 million de nuitées. La capitale économique a marqué pour sa part une croissance de 10 % par rapport à 2006. Ce qui dénote d’une bonne évolution.

Marrakech, la ville marocaine, enregistre des records en termes de destination touristique et de nuitées. Marrakech est la première destination touristique marocaine avec 1,6 million de touristes et presque 6 millions de nuitées en 2006. Et pour 2007, la ville affiche de sérieux taux de croissance de +14% pour le mois de janvier. Ce qui se traduit par une hausse de 36% du volume des nuitées globales réalisées ces deux derniers mois au Maroc dans l'hébergement touristique classé. Des petits établissements hôteliers existaient à Marrakech dès l’époque du Protectorat. Les grands établissements ne se généralisèrent que dans les années 1965-1972. La première zone hôtelière, un quartier de villas luxueuses vit le jour dans l’Hivernage. Un deuxième noyau hôtelier se développa dans le quartier de Semlalia. Au milieu des années 1980 est aménagé le complexe « Jardins de la Palmeraie », un nouveau concept associant à l’espace résidentiel un club de golf et un centre équestre. Dans les années 1986-1992 Marrakech accueillit trois villages vacances.

L'attentat survenu au café Argana, place Djemaa el Fna, à Marrakech, le 28 avril 2011, a entrainé la mort de 16 personnes dont 8 touristes français. Le choix de Marrakech est significatif. Les auteurs de l'attentat ont visé la capitale du tourisme. Marrakech accueille environ 11000 résidents permanents dont 6300 enregistrés auprès du consulat de France, dont un pourcentage non négligeable de retraités. En 2010 Marrakech pariait sur le doublement de sa capacité litière d'ici 2014 avec 12 millions de lits.

Le développement touristique du Maroc a favorisé l’émergence de nombreux problèmes environnementaux. Un des problèmes majeurs posé par le tourisme est celui de la pression exercée sur les ressources d’eau. Car n’oublions pas que le pays est souvent frappé de sécheresses. Sur le littoral de la Méditerranée, «un touriste vivant à l'hôtel consomme trois fois plus d’eau par jour qu’un habitant local. Il engloutit entre 300 et 850 litres d'eau par jour pendant l'été... Sans compter ce qu'on appelle les " facilités touristiques " : piscines, pelouses verdoyantes et, dans le pire des cas, terrains de golf. Un green, entre 50 et 150 hectares, a besoin de 1 million de m3 d'eau par an. Soit l'équivalent de la consommation d'eau d'une ville de 12 000 habitants» (Marsaud, 2004).

L’un des plus gros problèmes relié au tourisme est certainement le phénomène de «westernization » (!!!). Les touristes occidentaux viennent en grand nombre avec leurs coutumes, leurs besoins et leurs demandes, ce qui demande une certaine infrastructure qui n’a pas nécessairement de liens avec le pays d’accueil. Ces structures tendent à devenir des enclaves et se coupent du pays d’accueil. Certains complexes hôteliers reçoivent des appellations anglo-saxonnes tel la cité balnéaire «Palm Beach», située entre Mohammedia et Bouznikaou le quartier nommé « Californie» à Casablanca.

Lancée depuis 2001, la stratégie, dite vision 2010, ambitionne d'atteindre 10 millions de touristes, dont 7 millions d'étrangers et porter la contribution du secteur au PIB à 20 % à l'horizon 2010. Pour atteindre ces objectifs, plusieurs actions ont été entreprises dans plusieurs domaines, dont le renforcement de la capacité d'accueil du pays par le lancement notamment d'un programme visant la réalisation de six nouvelles stations balnéaires (plan azur), d'une capacité d'hébergement globale de 110.000 lits.

Les stations de Mogador (Essaouira), Lixus (Larache), Mazagan (El Jadida), Saïdia, Taghazout (Agadir) et Plage Blanche (Guelmim), qui ont été toutes cédées à des aménageurs, nécessiteront un investissement global de 50 milliards de dirhams, qui générera 35.000 emplois directs et 175.000 indirects. C'est dire l'importance de ce chantier d'envergure qui sera réalisé sur un patrimoine foncier d'environ 3.000 ha. Sur le terrain, les travaux avancent et les premiers lits du plan Azur seront livrés dès l'année en cours sur la station de Saïdia (713 ha), qui verra l'ouverture de son premier hôtel d'une capacité d'environ 5.000 lits, un parcours de golf, une marina et une zone commerciale. Le projet de la station de Saïdia, d'un coût global de 12 milliards de dirhams, permet la création de 8.000 emplois directs et 40.000 indirects.

Les autres stations verront l'ouverture de leurs premières unités hôtelières en 2009 à l'exception de celle de la Plage Blanche qui inaugurera son premier établissement hôtelier en 2012. Erigée sur 615 ha, la station de Taghazout, d'une capacité totale de 21.000 lits, nécessitera un investissement de 20 milliards de dirhams et permettra la création de 8.000 emplois directs et 40.000 indirects, alors que celles de Mazagan (504 ha) et de Mogador, leurs capacités respectives s'élèvent à 7.576 lits pour un investissement de 6,3 milliards de dirhams et 10.600 lits pour 5,6 milliards de dirhams. Les deux autres stations Lixus et Plage Blanche seront réalisées sur 461 ha et 632 ha.

Outre le plan Azur, le Maroc a lancé d'autres projets d'aménagement de zones touristiques. Il s'agit de ceux d'Aguedal à Marrakech et Ghandouri à Tanger, dont le développement est assuré par la Caisse de dépôt et de gestion (CDG). Ces projets sont à un stade avancé, l'aménagement de la zone de l'Aguedal est achevé, la commercialisation des lots, viabilisés par CDG, est quasi finalisée et les travaux de construction de certaines unités hôtelières ont démarré, alors que la viabilisation de la zone de Ghandouri a été entamée et l'opération d'attribution des lots est actuellement en cours.

Le Maroc a en effet accueilli en 2007 quelque 7,45 millions de touristes, en hausse de 13 % par rapport à 2006, générant quelque 59 milliards de dirhams de recettes (+12 %). La même tendance à la hausse a été enregistrée au niveau des établissements d'hébergement touristique classés du Royaume, qui ont atteint 16,9 millions en 2007, un chiffre en hausse de 3 % par rapport à l'année 2006. Les recettes touristiques ont dépassé, pour la première fois, les envois de fonds des Marocains résidant à l'étranger (environ 55 milliards en 2007), avec qui elles représentent une part importante de la balance des paiements, assurant au Maroc une entrée en devise substantielle qui lui permet de faire face au déficit chronique qui affecte la balance commerciale.

Le Maroc a reçu en 2009 8,34 millions de touristes contre 7,88 millions en 2008. Le principal marché pour le Maroc, à savoir la France, a affiché un recul de 7%, le marché anglais -13%, l'Allemagne -7% et le marché belge -1%. Par contre, les marchés espagnole et arabe ont progressé respectivement de 13% et de 6%. Le taux d'occupation moyen des chambres a également baissé en 2009 de quatre points pour se situer à 41% à fin 2009 contre 45% une année auparavant. Pour le seul mois de décembre, les établissements d'hébergement touristique classés ont enregistré des nuitées en hausse de 14% par rapport à la période comparative de 2008. Cette progression des nuitées est due aussi bien aux non-résidents (+10%) qu'aux résidents (+25%). Cependant en termes de nuitées totales enregistrées dans les établissements d'hébergement touristique classés, la destination a enregistré une baisse de 1% due notamment à la régression des nuitées enregistrées par les non-résidents (-4%) qui a été, en partie, atténuée par l'augmentation affichée par les résidents (+10%). Ces performances ont été atteintes en grande partie grâce aux Marocains résidant à l'étranger ((MRE) (4.048.000 MRE contre 4.293.000 étrangers à fin 2009)). Marrakech, première destination touristique du royaume  a reçu 1,56 millions de touristes, des effectifs quasi-identiques à ceux enregistrés en 2008. Mais la ville a enregistré une baisse notable des nuitées : 5,4 millions (-2,5%). Le taux d’occupation est tombé, lui, sous la barre des 50%. Malgré la crise, la capacité litière de la ville a augmenté de 5 000 lits en 2009 (40% de la hausse nationale) et l’objectif est de porter la capacité totale de la ville  à près de 65 000 lits en 2012. Le département du Tourisme marocain s'est fixé comme objectif d'atteindre 9,4 millions de touristes, soit une progression de 13,2% par rapport à 2009 à l'horizon de 2010.

L'évolution du tourisme au Maroc (1991-2010)

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En 2010 le Maroc a enregistré 9,3 millions de touristes internationaux. Les destinations les plus prisées demeurent Marrakech, Agadir et Casablanca. Ces trois villes ont généré à elles seules 73% des nuitées touristiques du pays pour 2010. Le marché britannique est resté le premier marché émetteur (en hausse de 45% par rapport à 2009), suivi par le marché italien (+15%) et allemand (+6%). Le marché français occupe la quatrième place (+5%), soit 2 millions de touristes. Le secteur touristique demeure plus que jamais une locomotive du développement économique du Royaume, représentant 9% du PIB et employant 420.000 personnes.

Lancée en 2001, la Vision 2010 prévoyait d’accueillir 10 millions de touristes au Maroc, grâce au développement des capacités en nombre de lits, et à l’ouverture de l’espace aérien. Le Plan Azur, le projet phare de la Vision 2010 projetant la réalisation de six stations balnéaire de «nouvelle génération», n’a pas connu l’essor escompté. Ces stations devaient permettre la création d’une capacité additionnelle de 111 000 lits, dont 70 000 lits hôteliers, et générer 200 000 emplois. Les ambitions d'aménagement de grandes stations balnéaires se sont heurtées à diverses difficultés, tant en terme de conception que de programmation et de mise en œuvre, d'autant que ces plans de développement avaient été élaborés sans compter sur les aléas de la conjoncture économique mondiale. Les ambitions d'aménagement de grandes stations balnéaires se sont heurtées à diverses difficultés, tant en terme de conception que de programmation et de mise en œuvre, d'autant que ces plans de développement ont été élaborés sans compter sur les éventuels aléas de la conjoncture mondiale, qui est venue nous le rappeler à partir de 2008.

9,35 millions de personnes ont visité le Maroc en 2011, (+1% par rapport à 2010), ce qui traduisait une relative stagnation des arrivées. Si la majorité provenaient de la France (1.775. 983) et de l’Espagne (693. 255), près de 5 millions des touristes étaient étrangers et plus de 4 millions d’entre eux étaient des MRE. Ainsi la ville d’Agadir, un des produits vedettes des tour-opérateurs, a symbolisé à elle seule le recul de l'activité touristique au Maroc en 2011. En janvier 2011, Agadir avait enregistré, dans ses établissements hôteliers classés, 48 367 arrivées et 266 633 nuitées, soit une chute respectivement de 19,93% et 23,36% comparativement à la même période de 2011. Les recettes globales générées par le secteur touristique en 2011, ont atteint  59 milliards de dirhams, soit une progression de 4% par rapport à l’année 2010. Alors qu’en 2010, les nuitées totales enregistrées dans les établissements d’hébergement touristique classés avaient connu une importante progression, une performance négative de moins 6 % a été enregistrée pour 2011. En 2011 le tourisme occupait la deuxième place en matière de création d’emploi (470.000 postes directs à fin 2011), le marché européen représentait plus de 80% des touristes étrangers, dont 36% en provenance du marché français. L'attentat de Marrakech, le premier du genre depuis 2003, qui avait fait 17 morts en avril 2011, dont des ressortissants français et suisses, a pesé sur l'activité touristique.

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L’année 2012 a vu une augmentation significative  du nombre de touristes (+ 6% par rapport à 2011) avec un total de près de 10 millions de visiteurs. 7.000 nouveaux lits ont été mis en service et concernant les anciens hôtels, le ministère a procédé au reclassement de 3.500 lits. 14 milliards de dirhams ont été injectés pour la finalisation de plusieurs projets dont la station Biladi de Mehdia, le domaine Royal Palm de Marrakech et la marina de Casablanca avec pour but de diversifier l’offre et par la création de 4.400 emplois directs.

L'activité touristique cumulée de l'année 2013, a enregistré une progression de 7% par rapport à l'année 2012, portée essentiellement par la hausse du volume des arrivées des Touristes étrangers. Les marchés Allemand, Anglais et Italien ont enregistré respectivement des progressions cumulées respectives de 13 %, 12 % et 15 %, alors que les arrivées des touristes Français et Espagnols ont progressé de seulement 4 % par rapport à l'année 2012. Les nuitées totales réalisées dans les établissements d'hébergement touristique classés à fin décembre 2013, ont enregistré une hausse de 9 % par rapport à la même période de 2012 (+11 % pour les touristes non-résidents et +5 % pour les résidents). Le taux d'occupation pour l'année 2013 a enregistré, quant à lui, une hausse de trois points par rapport à 2012 (43 % à fin 2013).L'activité touristique des non-résidents au Maroc Au terme de l'année 2013, a généré 57,5 milliards de dirhams, soit un léger recul de 0,5 % par rapport à 2012.

Au total, 10,3 millions de touristes ont visité le Maroc en 2014, soit 24000 touristes de plus qu’en 2013. Le secteur a connu une forte croissance jusqu’au mois de juillet : Une progression de l'ordre de +8% en arrivées touristiques, une augmentation de +5% en nuitées hôtelières pour la même période, une évolution de 3,2%  des recettes touristiques. Le second semestre de 2014 a été marqué par une chute notoire de la croissance touristique sur fond d'événements régionaux dramatiques (Assassinat d'Hervé Gourdel en Algérie, les exécutions médiatisées de l'EI/Daech, crises sécuritaires au Mali et en Libye…).Une hausse de 2,4 % en termes de nuitées a été enregistrée par rapport à l’année précédente. 16,2 MM de DHS d'investissements touristiques ont été engagés en 2014, soit un fléchissement de quelques 2,8 milliards par rapport à 2013. Les principaux marchés émetteurs ont enregistré des résultats négatifs, en particulier la France (-5%), la Belgique (-5%) et la Hollande (-4%). Les villes de Marrakech, Agadir, Casablanca, Tanger, Fès Rabat ont enregistré des scores négatifs respectivement de-12% -20% -7% -1% -10% et 3%. Le volume des nuitées dans les établissements classés a connu une diminution de -11,1 points en décembre 2014, par rapport à celui de 2013. Conséquence logique de cet affaissement, les recettes ont enregistré une baisse de -9,6% par rapport au même mois de l’année 2013. Le secteur du tourisme a généré 57,4 milliards de dirhams de recettes en devises en 2014 contre 60 milliards de dirhams en 2013. Les investissements touristiques engagés en 2014 ont atteint 2 milliards de dollars (USD). L’année 2014 s’est aussi distinguée par la structuration des corridors touristiques thématiques autour du développement du tourisme rural et de nature.

En 2015 le Maroc a reçu 10,17 millions de touristes soit une régression de -0,9% du nombre de touristes en 2015 par rapport à 2014, et surtout une baisse de 5,3% du tourisme de séjour.. Les arrivées de touristes en provenance d’Allemagne ont progressé de 8%. Celles en provenance du Royaume-Uni de 6%. Les clients italiens (-5%), français (-5%), belges (-2%) sont moins nombreux. Les grandes stations internationales qui encaissent de plein fouet cette désaffection avec des reculs en termes de fréquentation de -12% pour Fez, -7% pour Marrakech et -8% pour Agadir. Les recettes générées par les non-résidents au Maroc sont passées de 55,1 à 54,6 milliards de dirhams entre 2014 et 2015.Le secteur touristique marocain a souffert des effets des attentats en Algérie, en Tunisie, en Égypte et en France, principal pays émetteur, malgré les gros efforts de communication déployés dès 2015. Suite à l’attaque contre Charlie Hebdo, à Paris, en janvier 2015, le Maroc avait lancé début février 2015 un plan de promotion de 9,2 M€ (100 millions de dirhams) pour lutter contre ses retombées négatives en terme d’image sur les touristes français, mais aussi pour conquérir les touristes venus des pays du Golfe et de plusieurs pays d’Europe de l’est. En 2015 le secteur touristique contribuait directement à 8,1% du PIB et à 17,0% du PIB de façon indirecte, selon le rapport 2015 du Word Travel and Tourisme Council. Il concentrait 7,1% des personnes employées au Maroc et compte trois à cinq emplois indirects par emplois directs. 

Le Maroc table sur 12,5 millions de touristes en 2016, un chiffre qui, en l'état actuel de la conjoncture économique et politique régionale et internationale semble difficile à atteindre.

Le positionnement du Maroc à horizon 2020 devra répondre à de nouveaux défis et opportunités

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Source FNT, 2011

Une nouvelle stratégie touristique du royaume, la Vision 2020 a été lancée en octobre 2009 à Marrakech. Huit territoires touristiques sont déjà prévus . Il s’agit de Souss-Sahara Atlantique, Maroc Méditerranée, Marrakech Atlantique, Maroc centre, Cap Nord, Centre Atlantique, Grand sud Atlantique et Atlas et valées. Compte tenu des enseignements tirés de la vision 2010, des tendances et de l’évolution du marché mondial du tourisme, des lignes directrices peuvent constituer les prémisses de la vision 2020… La Vision 2020 doit être aussi une vision de la qualité. En effet, le facteur clé de succès des principales destinations touristiques mondiales, c’est la qualité. Le mot d’ordre de la vision 2020 doit être la qualité, de l’aéroport à l’aéroport. A ce titre, l’assainissement de l’environnement du touriste doit être inscrit comme élément prioritaire de la Vision 2020…La Vision 2020 devra avoir une approche non seulement produit et clients mais aussi région. Il faudra s'assurer de la cohérence et de l'homogénéité de l'offre et de l'existence de la clientèle pour satisfaire cette offre à l'horizon 2020. Pour cela, il faudra que chaque partie du Maroc ait une vocation, une offre claire qui soit agréée par ses élus et par ses citoyens. Il faudra également procéder à un rééquilibrage des efforts notamment d’investissement vers les régions où le tourisme n’arrive pas encore à décoller…L'organisation du pilotage institutionnel devra être plus synthétique pour éviter un nombre trop important d'acteurs’’ (FNT). Cette nouvelle stratégie fera une place plus grande à l’environnement. Les régions devraient s’appuyer sur le tourisme rural dans les montagnes. Le tourisme culturel sera également  renforcé.  

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 Source FNT, 2011

Dans une région traversée par de nombreux bouleversements géopolitiques depuis l’éclatement du « printemps arabe » en 2011, le Maroc s’est singularisé par une relative stabilité. Sur le plan politique, si le royaume a bien été touché par des mouvements de contestation sociale, la légitimité du roi Mohammed VI n’a jamais été vraiment contestée. De même, l’intensification de mesures sociales et un processus d’ouverture politique ont permis de faire retomber la pression assez rapidement. Sur le plan économique également, le Maroc s’est distingué par la résilience de sa croissance à un niveau assez élevé, soutenue par une demande domestique robuste. La solidité du secteur bancaire, une inflation maîtrisée et une vulnérabilité financière extérieure limitée en sont les principaux facteurs. Pour autant, les déséquilibres extérieurs et budgétaires se sont significativement creusés, en particulier depuis 2009, les causes en sont multiples : envolée de la facture pétrolière, fléchissement des ressources en devises (exportations, recettes touristiques, transferts financiers de la diaspora marocaine) dus à la crise dans la zone euro, …. Au-delà des facteurs conjoncturels, l’aggravation des déficits soulève des interrogations sur le modèle de développement du Maroc. Cependant Algérie, Maroc, et Tunisie ont été placés par le ministère des Affaires étrangères français comme étant des zones à risques pour les ressortissants de l’hexagone. Désormais ces trois pays se retrouvent sur la même liste que l’Afghanistan ou l’Irak, un choix qui fait déjà polémique notamment en Afrique du Nord où le tourisme, notamment au Maroc et en Tunisie, compte pour une part importante du PIB. Si le risque terroriste est effectivement élevé en Afrique du Nord, notamment en ce qui concerne les ressortissants étrangers, il n’en reste pas moins que le principe de précaution est parfois considéré comme étant excessif. La plupart des grands pôles touristiques du Maghreb représentent en réalité peu de risques. C’est notamment le cas de Marrakech, Casablanca, Fès, Tunis ou encore Djerba par exemple. Si les grandes villes semblent pour le moment relativement hors de danger en ce qui concerne d’éventuelles actions terroristes à l’encontre des étrangers, un certain nombre de régions sont néanmoins à éviter mais il n’y a aucune nouveauté concernant ces dernières. Le sud algérien reste un endroit très risqué et les excursions touristiques aux environs de Tamanrasset ont cessé pour la plupart depuis plusieurs années. Il en va de même pour la Kabylie qui est considérée depuis longtemps comme un endroit dangereux puisque des poches de terroristes continuent de s’attaquer aux forces de sécurité depuis des années et que des responsables d’Aqmi sont dans la région. Du côté de la Tunisie c’est à la frontière algérienne que les touristes doivent se montrer les plus prudents d’autant qu’un certain nombre de manœuvres militaires sont toujours en cours pour tenter de déloger des terroristes. Au Maroc c’est tout le sud qu’il faut éviter, zone considérée comme dangereuse également depuis des années.

Le tourisme au Maroc est parvenu à résister aux amalgames liés à la guerre en Syrie, l’émergence de l’Etat islamique, l’assassinat de Hervé Gourdel en Algérie, la prolifération du virus Ebola et l’attentat du Bardo à Tunis mais  l’influence du contexte international sur le tourisme et l’économie marocaine reste donc considérable.

Des chiffres

1-La place du Maroc dans le classement des dix premières destinations africaines en 1997 et en 2001

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2-Population résidente et Tourisme dans les pays du " Grand Moyen-Orient", 1996-2001

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Population-résidente

Évolution annuelle des principaux indicateurs touristiques marocains (2001-2009)                           Évolution annuelle 1-Évolution annuelle des arrivées de touristes par marché / 2-Évolution mensuelle des arrivées de touristes par pays de résidence (2001-2008)

Évolution-mensuelle

Touristes-étrangers

Évolution annuelle des nuitées dans les hébergements classés

 hébergements

Les huit premières destinations touristiques africaines en 2000

africaines

Les principaux  indicateurs touristiques marocains (2010-2014)

Evolution par nationalité des arrivées des touristes aux postes frontières

  Source : 2015 Ministère du Tourisme du Maroc

La capacité d'hébergement et son évolution

 Évolution par destination de la capacité hôtelière classée en lits

cdc

 Évolution par catégorie de la capacité hôtelière classée en lits

ddf

Documents annexes:

Le Tourisme au Maroc sur le Net

Observatoire du tourisme Maroc  dont Annuaire statistique 2013

Prospectives Maroc 2030. Tourisme 2030. Quelles ambitions pour le Maroc ? Royaume du Maroc, Haut-commissariat au Plan, 69 p. L’objectif du présent travail est de définir les scénarios de l’évolution du tourisme. Un diagnostic précis, objectif et global, associé à la détermination des tendances lourdes et des facteurs de changement, constitue le point de départ de cet exercice de prospective. (…) Les scénarios sont de simples simulations découlant d’un ensemble d’hypothèses et diffèrent de ce fait des prévisions et des prédictions. Se situant nécessairement au-delà des ambitions urgentes du programme 2001-2010, la prospective 2030 du tourisme au Maroc instaure le besoin d’une réflexion permanente et complémentaire des politiques et stratégies en cours d’exécution…

Le tourisme national au Maroc : opportunités et limites de développement par Brahim Moudoud & Abdelkrim Ezaïdi, Teoros, 24-1 | 2005, p. 25-30. Longtemps considéré comme le parent pauvre du tourisme marocain, le tourisme national ne fait parler de lui qu’en période de crise du tourisme international. Il intervient comme élément essentiel des plans anticrise et s’est vu accorder, durant les deux dernières années (2003-2004), une importance relative, aussi bien de la part des responsables du tourisme que des opérateurs touristiques privés. Le tourisme national, dénommé encore tourisme domestique, intérieur ou interne, constitue un apport considérable au développement économique régional par la répartition d’une part des richesses nationales.

Quel tourisme pour le Maroc dans le cadre d’une société des réseaux ? Le cas de la région de Marrakech- Tensift –Al Haouz, Geography. Université d'Angers, 2011. French. , 325 p.

Du développement de l’activité touristique à une intégration responsable. Etude portant sur les vallées M’Goun, Dadès et Todghra dans le sud-est marocain par CARTERON Xavier, Master2 Développement et promotion des aménagements touristiques, Université Lyon 2 Lumière, 2007, 131 p.

Le développement durable au cœur de la stratégie du tourisme marocain ‘Vision 2020’ par Nada ROUDIES Directeur de la Réglementation, du Développement et de la Qualité, Ministère du Tourisme, MAROC, ‘Mediterranean and Europe: Current cooperation and future perspectives in sustainable tourism’ Brussels, 21 – 22 June 2012, 13 p.

Charte marocaine du tourisme responsable, Comité marocain du tourisme responsable, 4 p.

Patrimoine et développement régional au Maroc par Rachid EL ANSARI, Institut National d’Aménagement et d’Urbanisme (INAU), Rabat-Instituts, Maroc, 15 p, 2013. Le patrimoine est aujourd’hui un concept central dans le débat autour du développement durable et de la recomposition des territoires. Son intégration dans le processus de développement est une nécessité absolue que sa richesse et sa diversité, d’une part, et la nouvelle approche d’intervention en matière d’aménagement du territoire, d’autre part, justifient amplement. Le patrimoine doit être considéré comme un levier de l’action publique et privée, car son développement dans la cadre des pôles, induirait des retombées sociales, économiques, financières, fiscales et environnementales considérables à l’échelle locale et régionale, voire même nationale.

Développement d'une stratégie de tourisme durable dans les aires protégées du Maroc. Tome 1 : Le cas du Parc National du Toubkal par Erik Engel (chef d’équipe), Anna Dederichs, Felix Gärtner, Jana Schindler &  Corinna Wallrapp, SLE Publication Series, Décembre 2009, 133 p.

Influence du tourisme sur la gestion de l'eau en zone aride. Exemple de la vallée du Drâa (Maroc) par S. Martin, Mémoire de licence, Université de Lausanne – Institut de Géographie (IGUL), 182 p.

Le tourisme dans le Haut-Atlas de Marrakech. Une activité qui, pour être durable, demande à être autrement organisée et réglementée par A.Bellaoui, 2003, 13 p. Un tourisme qui, pour être bénéfique et durable, a besoin d'être pris en main, au profit des populations locales. Et ceci n'est encore une fois possible que dans la mesure où ce sont les populations locales elles-mêmes qui le prennent en charge, en étroite collaboration il est vrai avec les collectivités et autorités locales, les services du Ministère du Tourisme et bien entendu avec les professionnels du tourisme de montagne, voire même avec l'ensemble des associations et autres organisations de la société civile qui ont la montagne pour zone d'action.

Développement touristique au Maroc : Quelle considération environnementale? Par Mme Nada ROUDIES, Directrice des Entreprises et Activités Touristiques, 17 p.

Les nouvelles tendances du développement du tourisme au Maroc  par M. Berriane, Conférence donnée dans le cadre du 13ème Festival International du Géographie de St Dié, Adoptant le tourisme comme un secteur prioritaire de ses choix économiques dès la fin des années soixante, le Maroc était considéré à l'époque comme une destination méditerranéenne pionnière, devançant tous les autres pays de la rive sud de la Méditerranée y compris la Tunisie. (…) La situation change cependant sensiblement au cours des dernières années. La courbe des arrivées s'est redressée depuis 1997 et une politique volontariste de relance du  secteur a été inaugurée par les autorités de tutelle et le secteur privé.

Tourisme, culture et développement dans la région arabe, Soutenir la culture, pour développer le tourisme, développer le tourisme pour soutenir lu culture par  M. Berriane, UNESCO, 72 p.

Le tourisme et la transformation du paysage et du territoire au Maroc par F. Brault, Workshop de la CUPEUM Marrakech 2004, Université de Montréal & Chaire UNESCO Paysage et développement, 21 p. Le tourisme est un phénomène qui n’épargna pas le Maroc (…) Mais les impacts du de ce secteur économique vont plus loin que simplement les dollars remplissant les coffres de ce pays. Cette industrie affecte le développement du pays, ses espaces. Elle affecte ses paysages. Elle affecte les habitants du Maroc. Ce sont là des choses auxquelles on ne pense pas, mais qui valent la peine de s’y attarder ( …), 21 p.

Développement touristique, urbanisation du littoral méditerranéen et environnement par M.Berriane, Medit n°2/95 , 9 p. La zone littorale Marocaine, comparée aux rivages d'autres pays, apparaît comme une espace encore sous-occupé. A partir des années cinquante le littoral commence à exercer une attraction sur les hommes et les structures économiques à un rythme soutenu. Il subit une double pression: le tourisme et l'émigration internationale. Par conséquence les secteurs économiques les plus modernes en convoitant et en accaparant les sites littoraux attirent massivement la population de l'intérieur. Cette occupation des zones côtières détermine un processus d’urbanisation où la demande en résidences balnéaires se dirige aussi et de plus en plus vers des sites non contrôlés et échappant à toute interve1ltion des pouvoirs publics. Pourta1lt l'urbanisation excessive, rapide et parfois anarchique du milieu naturel côtier est l'une des c0nséquences environnementales les plus dramatiques. Cette urba1lisatio1l aboutit à une dulcification irréversible du fro1lt de mer et à une privatisatio1l de fait d’un espace appartenant au patrimoine national

Profil de durabilité dans quelques destinations touristiques méditerranéennes. Synthèse : la destination du Littoral de Tétouan au Maroc à partir de l’étude de cas réalisée par Mohamed BERRIANE, par L. BOURSE, Plan Bleu, Sophia-Antipolis, septembre 2011, 31 p.

Tourisme et changements globaux au Maroc (Résumé) par M. Berriane, Traitant principalement du tourisme au Maroc, cette présentation analyse cette activité à travers la problématique générale du changement global. Le concept de changement global est pris ici dans son sens le plus large et ne se limite pas aux changements climatiques et  environnementaux, mais englobe aussi les changements économiques, sociétaux et territoriaux, 1 p.

Le défi de la sécurité au Sahel : perspectives en Algérie, au Maroc et en Libye par J. Keenan, Med.2011, 5 p., Les organes européens et internationaux ont reconnu que la crise « développement et sécurité » qui a gagné la majeure partie du Sahel constitue une menace et un défi majeurs pour l’UE et ses intérêts, en particulier dans la région de la Méditerranée-occidentale, sans parler du Maghreb lui-même. (2001-2009)

Publie le 19/08/16

Source web par: Geotour web

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