Le dromadaire
le géoparc du jbel bani - tata

Egalement appelé « Chameau d’Arabie », le dromadaire fait figure de véritable icône au sein des mammifères vivants dans le désert du Sahara. S’il fut longtemps indispensable à la vie des nomades, il est aujourd’hui essentiellement utilisé pour les Méharées touristiques.

Mammifère appartenant à la famille des camélidés et du genre « Camelus », le dromadaire a été domestiqué dans le sud de la péninsule arabique vers 2000 ou 3000 avant J.-C.1. Au contraire de son cousin le chameau, il ne possède qu’une bosse, elle présente un réservoir de graisse dans lequel l’animal puise l’eau et la nourriture qui lui sont nécessaires. L’ancêtre du dromadaire actuel est apparu pour la première fois en Amérique avant 50 millions d’années. Un groupe de camélidés a réussi à rejoindre l’Asie en traversant le détroit de Béring gelé.

Le dromadaire vit principalement dans les régions arides du Sahara, de l’Inde et de l’Arabie jusqu’au désert marocain. On trouve également de nombreux dromadaires en Australie qui sont revenus l’état sauvage après leur introduction par l’homme sur l’île continent. Il mesure entre 220 cm jusqu’à 250 cm au garrot pour les plus grands, et il pèse entre 400 et 1 100 kg mais cela dépend des espèces. Il a une espérance de vie moyenne de 25 ans.

Cet étonnant animal est capable de porter environ 300 kilos de bagages sur son long dos. Chargé, il marche à une vitesse de 3 à 4 km/h. Le dromadaire se nourrit de plantes épineuses, d’herbes sèches et quelques fleurs qui naissent après la pluie.

Le dromadaire, c’est bien connu, reste longtemps sans boire. Il peut cependant avoir soif rapidement et il ingurgiter jusqu’à 100 litres d’eau en 10 minutes. On dit souvent qu’un dromadaire détecterait une forte présence d’eau éloignée de 100 km. Cela est vrai s’il est loin de son lieu de vie habituel.

Source web par desert-maroc

Imprimer l'article

Les articles en relation

La culture Berbère au Maroc

La culture Berbère au Maroc Depuis 2011, la nouvelle constitution marocaine officialise la langue amazighe et depuis 2001 sous l’impulsion de Mohamed VI, un institut royal de la culture amazighe a vu le jour. Les Ber

Savoir plus...

Pierre Rabhi : "Cultiver son jardin est un acte de légitime résistance"

Pierre Rabhi : "Cultiver son jardin est un acte de légitime résistance" A 79 ans, Pierre Rabhi est plus remonté que jamais contre le saccage de l’environnement par la société de con

Savoir plus...

L'Océan en danger face à l'exploitation et la pollution humaine

L'Océan en danger face à l'exploitation et la pollution humaine Dans cette vidéo, Isabelle Autissier, la présidente du WWF France répond à nos questions sur la biodiversité mar

Savoir plus...

La Hyène rayée

La Hyène rayée Issue du genre « Hyaena », la Hyène rayée fréquente les régions sèches ou désertiques. On la trouve notamment dans la région du bas Drâa

Savoir plus...

L'Archéoptéryx

L'Archéoptéryx L'Archéoptéryx, ce drôle d'animal pourvu de plumes, de griffes et de dents, anime les débats de la communauté scientifique. Ce fossile mystérieux mi-di

Savoir plus...

Comment le caméléon change-t-il de couleur ?

Comment le caméléon change-t-il de couleur ? Le caméléon est célèbre pour sa capacité à changer de couleur et à se camoufler dans son environnement. Mais comment fait-il

Savoir plus...

ISS : le Soyouz a bien été victime d’un acte de sabotage

ISS : le Soyouz a bien été victime d’un acte de sabotage   Le trou dans la carlingue du véhicule Soyouz, actuellement amarré à la Station spatiale internationale, a bien ét&eacu

Savoir plus...

Patrimoine : Des artisans marocains en Afrique du Sud

Patrimoine : Des artisans marocains en Afrique du Sud Dans la ville sud-africaine de Durban, un projet de transformation d’une église en mosquée a nécessité de faire appel à l’expertise

Savoir plus...

Des trésors archéologiques marocains pillés

Des trésors archéologiques marocains pillés Kiosque360. La mafia des trésors archéologiques est un engrenage bien huilé qui n'agit pas de manière fortuite. Des scientifiques seraie

Savoir plus...

Laboratoire de géo-patrimoine et géo-matériaux de l’Université Ibn Zohr : Les premiers secrets de la météorite martienne «Tissint» révélés

Laboratoire de géo-patrimoine et géo-matériaux de l’Université Ibn Zohr : Les premiers secrets de la météorite martienne «Tissint» révélés Enfin la m&ea

Savoir plus...

Les tags en relation

Recherche du site

Recherche avancée / Spécifique

Géoparc et Recherche Scientifique

Le coins de l’étudiant

Blog Géoparc Jbel Bani

Découvrez notre escpace E-commerce


Pour commander cliquer ci-dessous Escpace E-commerce

Dictionnaire scientifique
Plus de 123.000 mots scientifiques

Les publications
Géo parc Jbel Bani

Circuits & excursions touristiques

cartothéques

Photothéques

Publications & éditions