


Sciences participatives : les chercheurs ont besoin de vous cet été pour recenser la biodiversité
Devenir acteur de notre environnement, une nécessité pour la sauvegarde de la biodiversité ! Les chercheurs ont besoin d'aide et les sciences participatives peuvent être ludiques et tellement utiles : à la mer, à la ville ou à la montagne, l'été se prête à l'observation. Pour connaître les programmes, rendez-vous sur le site Open.
Face au déclin massif de la biodiversité, les chercheurs ont besoin d'aide et invitent les vacanciers (et les autres) à agir en récoltant des informations « aujourd'hui cruciales » sur les gypaètes barbus, les araignées triangles, les algues... « De plus en plus de personnes ont envie de prendre les choses à bras le corps et les sciences participatives leur offrent un moyen de passer à l'action », explique à l'AFP Géraldine Audrerie de la Fondation Nicolas Hulot (FNH).
Profitez de l'été pour joindre l'utile à l'agréable avec les sciences participatives. © Michal Cizek, AFP, Archives
Un quart des 100.000 espèces aujourd'hui évaluées sont menacées d'extinction par l'espèce humaine, ses activités, son mode de vie. Un chiffre qui devrait rapidement augmenter. Face à ce constat, on peut décider de consommer local, de laisser sa voiture au garage, de limiter ses déchets et de collaborer à un programme de sciences participatives. Car pour établir un meilleur état des lieux de la biodiversité, mais aussi pour comprendre les impacts des changements globaux (réchauffement climatique, urbanisation, intensification de l'agriculture) et trouver des pistes concrètes pour agir, les chercheurs ont besoin d'énormément de données.
« Ces données permettront de répondre à de nouveaux questionnements, d'avoir des réponses à des questions auxquelles on ne pouvait pas répondre avant », note Anne Dozières, directrice de Vigie-Nature, un programme du Muséum d'histoire naturelle. Des interrogations qui ont pris de l'importance avec « l'accélération du déclin et de l'augmentation des menaces ».
Et comme il est « impossible de placer un chercheur derrière chaque arbre ou dans chaque champ » et encore moins dans les jardins des particuliers, la Fondation Nicolas Hulot, le Muséum national d'Histoire naturelle et l'Union nationale des CPIE, appellent à une « mobilisation collective, dès cet été ».
Devenez les paparazzi de la faune et de la flore !
Les volontaires sont invités à se rendre sur le portail web Open qui présente 146 programmes d'observation définis par des chercheurs. Après avoir indiqué une région, des priorités (le changement climatique, les espèces en danger, les espèces envahissantes) ou encore un niveau de connaissances, le site propose des programmes et fournit les coordonnées d'un référent.
Cet été, que l'on soit à Saint-Tropez ou à La Courneuve, on peut se lancer dans l'observation des papillons de nuit, essentiels pour la pollinisation mais menacés par la pollution lumineuse. Nul besoin de beaucoup d'accessoires : un drap blanc, une lampe et une heure arrachée à la nuit.
Les aventuriers peuvent aussi partir à la recherche du gypaète barbu, le plus grand vautour d'Europe réintroduit dans les Alpes ou des araignées triangles (un vaporisateur d'eau à bout de bras pour mieux débusquer leurs toiles).
Les aventuriers peuvent partir à la recherche du gypaète barbu, le plus grand vautour d'Europe réintroduit dans les Alpes. © Richard Bartz, CC by-nc 2.5
« Les mentalités évoluent : avant, on avait le chercheur qui savait et le citoyen, assez passif, qui écoutait. Maintenant les gens se veulent acteurs, au côté des chercheurs », note Géraldine Audrerie, responsable du projet Open à la FNH.
Un passe-temps qui a également fait ses preuves en matière d'éducation à l'environnement : « on a une évolution des comportements chez les participants qui vont réduire l'utilisation de leurs produits phytosanitaires au fur et à mesure de leur participation », note Anne Dozières. « Les programmes Stoc (pour Suivi Temporel des Oiseaux Copréservation) de la biodiversité, en même temps qu'un incroyable outil d'émerveillement font de nos balades en forêt un challenge motivant au quotidien ! », explique Fanny sur la page Facebook de INPN Espèces, dédié à l'inventaire de la biodiversité.
Source web : futura-sciences
Les articles en relation

Phytoremédiation
Phytoremédiation Le terme Phytoremédiation renvoie à une technique de dépollution basée sur les plantes et leurs interactions avec le sol et les microorganismes. Cette technique concerne d'abord
Savoir plus...
Politique climatique : Le Maroc joue dans la cour des « meilleurs »
Politique climatique : Le Maroc joue dans la cour des « meilleurs » Lors d’une intervention à Genève dans le cadre des 19èmes Assises européennes de la transition énergé
Savoir plus...
Le moustique tigre a conquis Paris et plus de la moitié de la France
Le moustique tigre a conquis Paris et plus de la moitié de la France Le moustique tigre, une espèce capable de transmettre des maladies telles que la dengue, le Chikungunya et le Zika, poursuit sa progression en France
Savoir plus...
Ouarzazate: Un circuit de sept musées pour booster le tourisme
Ouarzazate: Un circuit de sept musées pour booster le tourisme Point fort de la nouvelle stratégie touristique de la ville: le musée du cinéma qui vient conforter ce qu’on peut désormais appel
Savoir plus...
Recherche : Découverte inédite en géologie
- Le Mésoprotérozoïque était considéré comme période absente au Maroc - Un enseignant-chercheur marocain coordonne l’étude menée par une équipe internationale
Savoir plus...
L’inquiétante découverte de moules en Antarctique (Géoparc Jbel Bani)
L’inquiétante découverte de moules en Antarctique (Géoparc Jbel Bani) La présence de moules de Patagonie dans les eaux de l’Antarctique témoigne de la pression humaine sur un milieu qui
Savoir plus...
Niveau des océans : vers une hausse de 6 mètres ?
Niveau des océans : vers une hausse de 6 mètres ? Les modèles du réchauffement climatique pourraient sous-estimer l'ampleur des changements à venir au-delà du XXIe siècle si l'
Savoir plus...
Réchauffement climatique : les glaciers menacent de libérer des résidus radioactifs
Réchauffement climatique : les glaciers menacent de libérer des résidus radioactifs Des retombées radioactives d'accidents nucléaires civils et d'essais militaires sont emprisonnées d
Savoir plus...
Phénomènes climatiques extrêmes : le réchauffement parfois seul en cause
Phénomènes climatiques extrêmes : le réchauffement parfois seul en cause Les scientifiques l'avaient annoncé : un jour, l'influence du changement climatique engendré par l'Homme de
Savoir plus...
Le Groenland est en train de fondre à une vitesse affolante
Le Groenland est en train de fondre à une vitesse affolante « La fonte de la calotte glaciaire du Groenland est passée à la vitesse supérieure », alerte le glaciologue Luke Trusel. Dans une &ea
Savoir plus...
Repenser la Gestion de l'Eau au Maroc : Stratégies face au Stress Hydrique
Repenser la Gestion de l'Eau au Maroc : Stratégies face au Stress Hydrique Le Royaume a été durement touché par les effets combinés du réchauffement climatique et de la surexplo
Savoir plus...
#MAROC_Immersion_dans_les_sublimes_oasis_du_Sud_marocain
#MAROC_Immersion_dans_les_sublimes_oasis_du_Sud_marocain Dans le Sud marocain, palmiers, acacias, mimosas et bougainvilliers plantés autour des villages résistent aux dunes qui dévorent tout. Leurs anges gardien
Savoir plus...Les tags en relation
En savoir plus sur " Vulgarisation à l'environnement "
Consulter les vidéos de " Vulgarisation à l'environnement " Consulter les photos de " Vulgarisation à l'environnement " Consulter les publications de " Vulgarisation à l'environnement " Consulter les éditions de " Vulgarisation à l'environnement " Consulter les communications de " Vulgarisation à l'environnement "Recherche du site
Recherche avancée / Spécifique
Géoparc et Recherche Scientifique
Le coins de l’étudiant



Blog Géoparc Jbel Bani
Dictionnaire scientifique
Plus de 123.000 mots scientifiques
Les publications
Géo parc Jbel Bani

Circuits & excursions touristiques

cartothéques


Photothéques
Publications & éditions

