Archéologie du paysage des aires rupestres du Haut Atlas marocain
le géoparc du jbel bani - tata

Archéologie du paysage des aires rupestres du Haut Atlas  marocain

1. Intérêt scientifique :

Bien  loin  d’apparaître  comme  une  terre  répulsive  pour  les  hommes  préhistoriques,  le  Haut  Atlas  semble  avoir  été  une  zone  attractive,  très  probablement  temporairement,  mais  aussi  régulièrement,   tout   au   long   des   phases   culturelles   de   la   préhistoire   récente   et   de   la   protohistoire. 

Nous proposons donc en conséquence un programme qui concerne l‘art, le peuplement et les paysages du Haut Atlas qui a pour objet de définir la nature et les modalités du peuplement de cette région, au Néolithique et durant  la Protohistoire. Le travail devrait s’articuler autour de trois  grands  axes.  Le  premier   comprend  l’inventaire  et  le  traitement  informatique  des  documents  rupestres    selon  le  système  d’information  géographique  GIS.  Le  deuxième  axe  étant  la  recherche  d’ensembles  clos  représentatifs  disposant  de  séquences stratigraphiques  et  capables  de  fournir  des  objets  métalliques  comparables  aux  représentations  rupestres.  Le  troisième  axe  concerne  la  mise  en  rapport  entre  les documents  atlasiques  et  ceux  de  la  Péninsule ibérique.

Le  projet  vise  à  aborder  l’art  rupestre  du  Haut  Atlas  selon  une  approche  d’archéologie  du  paysage. Cette  méthode  s’intéresse  à  l’étude  de  l’espace  non  seulement  comme  moyen  physique mais aussi comme tout espace cognitif social et émotionnel. 

2. Institutions impliquées :

1.Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine ;

2.Université Complutense, Madrid

3. Direction scientifique :

1.Youssef Bokbot

2.Maria Luisa Ruiz-Gálvez Priego,  

Source web par minculture