#MAROC_Plan_solaire Après Ouarzazate, Midelt et Tata sélectionnées
Lancée en novembre 2009 à Ouarzazate, la première tranche du plus grand complexe solaire du continent est réalisée avec un investissement de 7 milliards de DH. Elle permettra de générer 160 MW, qui devront participer à l’évolution du mix énergétique marocain, afin de couvrir, avec les autres énergies renouvelables, près de 42% de la consommation électrique
Les travaux de la centrale solaire d’Ouarzazate Noor 1 avancent. La séance de travail, présidée par le Souverain, lundi dernier, a permis de faire le point sur l’état d’avancement de ce mégachantier. Mustapha Bakkoury, président du directoire de Masen, bras armé de l’Etat dans le domaine de l’énergie solaire, a indiqué que les travaux de réalisation de la 1ère station se déroulent conformément au planning prévu, après le bouclage de toutes les étapes d’adjudication et de mise à disposition du financement (cf. www.leconomiste.com). Ainsi, les premiers kilowatteurs seront injectés dans le réseau électrique national à partir d’août 2015. Lancée en novembre 2009 à Ouarzazate, la première tranche du plus grand complexe solaire du continent est réalisée avec un investissement de 7 milliards de DH. Elle permettra de générer 160 MW, qui devront participer à l’évolution du mix énergétique utilisé par le Maroc dans la production d’électricité. A terme, l’ensemble du complexe d’Ouarzazate devra fournir une capacité de 500 MW. D’ailleurs, Bakkoury a présenté au Souverain le calendrier de réalisation des autres projets Noor 2, 3 et 4, qui permettront d’atteindre la capacité de produire 500 MW. Parallèlement, Masen a procédé à la sélection de nouveaux sites pour abriter les prochains projets solaires. Car le Plan solaire marocain prévoit de mettre en place des installations à même de produire 2.000 MW à l’horizon 2020, soit près de 14% des besoins énergétiques du Royaume. Cette part devra s’ajouter aux autres énergies renouvelables, notamment l’éolien, pour couvrir 42% de la consommation électrique globale, à la même échéance. Aujourd’hui, sur les sept sites identifiés, comme Ouarzazate, Foum El Oued, Boujdour…, Masen a opté pour Midelt et Tata pour lancer les prochains projets. C’est l’Agence présidée par Mustapha Bakkoury qui se charge de la réalisation des études techniques préliminaires, ainsi que de la qualification globale des sites présélectionnés.
A terme, le complexe d’Ouarzazate, réalisé grâce à un investissement de 9 milliards de dollars (plus de 72 milliards de DH), positionnera le Maroc en tant que leader dans ce domaine. Au niveau interne, outre la promotion d’un tissu industriel local autour de ce secteur, l’idée est d’assurer un développement intégré de la région d’implantation. L’accent a été mis sur l’impact sur les populations de ces zones. Les retombées écologiques sont également indéniables, avec des économies en combustibles, à terme, évaluées à 1 million de tonnes équivalent pétrole, et à 3,7 millions de tonnes d’émissions de CO2. Au niveau international, l’aboutissement de ce projet ambitieux confortera la position du Maroc en tant que plateforme reliant le Nord au Sud. D’ailleurs, le Souverain a insisté sur l’importance de faire du Plan solaire un véritable levier de coopération Sud-Nord et Sud-Sud, à travers le partage d’électricité verte avec les pays européens, et la coopération institutionnelle et opérationnelle avec les pays d’Afrique subsaharienne, dont le potentiel solaire est avéré». Levier R&D
La réalisation du complexe solaire d’Ouarzazate s’inscrit dans une optique de développement durable et intégré des tissus social, économique et environnement, est-il indiqué. D’ailleurs, l’accent a été mis sur l’impact sur les populations à proximité des sites. Parallèlement, le Maroc veut faire de ce projet un levier pour la promotion de la recherche et développement, à travers la mise en place de plateformes dédiées sur le site. L’intégration industrielle n’est pas en reste. Elle devra dépasser les 30%, selon les responsables du ministère de l’Energie et des Mines (cf. www.leconomiste.com). L’adjudicataire de la première tranche, le consortium conduit par le saoudien Acwa Power est déjà à la recherche de fournisseurs locaux. Ceci est d’autant plus important qu’une grande intégration industrielle se traduit par une baisse du coût de revient du site. Cela concerne notamment la réalisation de travaux de génie civil, de câblage…
Le 19/03/2014
Source web Par : L'Economiste
Les articles en relation
Énergies renouvelables : construction d’une ferme solaire à Tata (Géoparc Jbel Bani)
Énergies renouvelables : construction d’une ferme solaire à Tata (Géoparc Jbel Bani) Une commune rurale de la province de Tata va construire sa propre ferme solaire photovoltaïque d’une capacit&e
Savoir plus...#MAROC_Renouvelables : le Maroc rehausse ses ambitions
#MAROC_Renouvelables : le Maroc rehausse ses ambitions En 2015, le Maroc signe l’Accord de Paris pour le climat et s’engage dans l’effort international de réduction des émissions de gaz à effet
Savoir plus...Quels sont les cinq types d'énergies renouvelables ?
Quels sont les cinq types d'énergies renouvelables ? À l'origine de toutes les énergies renouvelables que l'humanité exploite aujourd'hui, il n'y a que deux grandes sources : le Soleil
Savoir plus...Errachidia : Inauguration et lancement de projets de développement à l'occasion des fêtes nationales
Errachidia : Inauguration et lancement de projets de développement à l'occasion des fêtes nationales À l’occasion des célébrations du 71ème anniversaire de la Révolutio
Savoir plus...Hydrogène vert : le Maroc poursuit sa lancée vers la transition énergétique
Hydrogène vert : le Maroc poursuit sa lancée vers la transition énergétique D’ici 2030, le Maroc veut porter la part des énergies renouvelables à plus de 52 %. À cet effet, il a
Savoir plus...Le Maroc, 9ème Bénéficiaire Mondial de Fonds Internationaux pour les Énergies Renouvelables
Le Maroc, 9ème Bénéficiaire Mondial de Fonds Internationaux pour les Énergies Renouvelables Un rapport réalisé par cinq institutions internationales révèle que le Maroc est le 9
Savoir plus...Environnement : Ouverture d’une école 100% solaire au Maroc (géoparc jbel bani)
Environnement : Ouverture d’une école 100% solaire au Maroc (géoparc jbel bani) Id Mjahdi, le premier village solaire d’Afrique, situé au nord-ouest du Maroc, est désormais doté d’
Savoir plus...EnR et hydrogène vert : voici le détail des mégaprojets programmés dans la région de Dakhla
EnR et hydrogène vert : voici le détail des mégaprojets programmés dans la région de Dakhla Parmi les projets, figure celui de la société Falcon, sur une superficie globale de 150.446
Savoir plus...Énergie renouvelable
Énergie renouvelable Sont classées dans la catégorie des énergies renouvelables (EnR), toutes les énergies que la nature constitue ou reconstitue plus rapidement que l'Homme ne les utilise. Elle
Savoir plus...Hydrogène : quelle place dans la transition énergétique ?
Hydrogène : quelle place dans la transition énergétique ? Utiliser de l'hydrogène pour se déplacer ou pour se chauffer. Brillante idée. À condition que cet hydrogène soit is
Savoir plus...Energies renouvelables: Le Maroc parmi les gros investisseurs (Géoparc Jbel Bani)
Energies renouvelables: Le Maroc parmi les gros investisseurs (Géoparc Jbel Bani) La Chine a été de loin le plus gros investisseur en capacité d’énergie renouvelable au cours de cette dé
Savoir plus...Réchauffement climatique : planter des arbres aide-t-il vraiment ?
Réchauffement climatique : planter des arbres aide-t-il vraiment ? Dans l'imaginaire collectif, les arbres ralentissent le réchauffement climatique en stockant le CO2 émis par l'Homme dans l'atmosph&
Savoir plus...