Les greniers collectifs fortifiés (agadirs)-l'attraction culturel principale de l'anti-Atlas (Géoparc Jbel Bani)
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Les greniers collectifs fortifiés (agadirs)-l'attraction culturel principale de l'anti-Atlas (Géoparc Jbel Bani)

Les greniers collectif fortifiés (agadir).Malgré les différences de construction, tous comprennent les éléments suivants caractéristiques de l'agadir standard : un mur d'enceinte fermant hermétiquement sur l'extérieur avec une porte d'entrée fermée à clé.

Les greniers collectifs fortifiés (agadir) sont l'élément marquant du paysage culturel de la région. La plupart d'entre eux ne sont plus utilisé et sont dans un état déplorable ou tombe en ruine, mais environ un tiers sont heureusement encore en bon état car utilisés, complètement ou en partie. Malgré les différence de construction, tous comprennent les éléments suivants caractéristiques de l'agadir standard :un mur d'enceinte fermant hermétiquement sur l'extérieur avec une porte d'entrée fermée à clé, un responsable nommé par la communauté villageoise et qui assure la fonction de gardien et de contrôleur de l'agadir ,fonction appelée Amin, un deuxième mur d'enceinte qu'il n'est également possible de passer que par une porte fermée à clé ,un complexe de cours intérieures entre les deux murs dans lequel étaient autre fois proposées des prestations de services artisanales (par ex. menuisier, forgeron, bijoutier juif) et au moin une citerne (matfiya) servant de réservoir d'eau en cas de siège ,à l'intérieur de la deuxième muraille ,l'agadir proprement dit avec ses cellules, souvent réparties sur plusieurs étages. Le terrain fortifié d'un agadir est considéré comme zone sacrée avec obligation de paix (horoum).Chaque agadir possédé un code fixé par écrit qui régle très excatement les droits et devoirs des menbres de la communauté (llouh) sont écrits en arabe. Encore aujourd'hui, les agadir sont en régle générale fermés à clé .Dans chaque village, une personne garde la clé(soit l'amin soit une autre personne habitant la plupart du temps à proximité de l'agadir ). Acôté de ces éléments que tous les agadir ont en commun, de nombreuses différence sont aussi à noter .Et cela en particulier pour ce qui de leur répartition spatiale (inégale) , mais aussi les conception architecturales variées des agadir qui dépendent de leur localisation, chaque région ayant une forme spécifique .

La répartition des agadir est plus dense au nord et surtout au nord-est de la région. Par contre, dans les partie centrales, orientales ou du sud-est de l'anti-atlas, il n'y a que très peu ou pas de tout d'agadir, la région de Tafraout on en trouve au moins quelques exemplaires, mais pas plus .Y a-t-il une explication à cette répartition spatial disparate ? Bien sûr, le taux de précipitations joue un grand rôle ici. Plus le climat est aride, moins il est possible de cultiver des céréales et donc moins  on à besoin d'agadir comme grenier fortifié. Ce critère n'est cependant pas le seul qui joue un rôle ici, d'autres n'ayant certainement rien à voir avec le climat expliqueent aussi la répartition spatiale disparate, comme les conditions géologique, les tarditions des tribus ou d'autres encore, que nous ne connaissons pas.

Les formes de construction des agadir sont également différentes suivant les régions. Au sud, dans la région limitrophe du Sahara, on trouve plus d'agadir construits sur les hauteurs des collines pour les rendre plus facile à défendre, leur forme, s'adaptant à l'orographie, variant au cas par cas. Dans la zone septentrionale, dans le territoire du tribut des lllalène les agadir sont construits le long d'un (ou olusieurs) axe linéaire. Tout au nord-est par contre, on trouve des agadirs avec de vastes cours intérieures. Ils sont moins prévus pour la défense et vraisemblablement une forme plus récente.

Source web par : riadanma