Appel à la protection des gravures rupestres de Nâama
Découverte en 1847 par une expédition française, la station de Tiout, dans le Sud de la wilaya de Naâma, date de plus de 8 000 ans avant J.-C.
Des associations socioculturelles s’intéressant aux questions de l’environnement et du patrimoine dans la wilaya de Naâma appellent à la préservation de biens patrimoniaux dans la région. Titaouine, Ighezer, Agherm-akdim, les Amis de l’Atlas, les Amis de Tiout et Arc-en-ciel ont à ce titre insisté sur la nécessité d’élaborer un plan de protection et de réhabilitation des sites du patrimoine préhistorique, dont les gravures rupestres disséminées à travers l’Atlas saharien, au sud de la wilaya de Naâma. Ces associations ont déploré, lors d’une rencontre organisée à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, les actes de vandalisme ayant affecté certaines stations de gravures rupestres au sud de la wilaya. Ces atteintes, des gribouillis, écrits, graffitis et peintures, ont altéré les desseins pariétaux, un héritage archéologique dont la valeur dépasse les frontières de la wilaya ou du pays et a une dimension mondiale. Ces trésors nécessitent aujourd’hui une intervention «urgente» si on veut les préserver de la disparition. La protection de ces sites est d’autant plus importante et impérieuse qu’ils sont à la merci de tout et tous. C’est un musée à ciel ouvert aux attaques des éléments de la nature comme à celles de l’homme.
Des personnes activant dans le domaine de la protection de l’environnement, à l’instar du chercheur Khelifa Benamara, ont suggéré, dans l’immédiat, la délimitation de l’espace abritant ces gravures, avec pose de clôtures et installation de postes de gardiennage. A court terme, il faudra travailler à l’inscription de ces stations au patrimoine national sauvegardé. Le président de l’association Amis de l’Atlas, Bensalem Mohamed Ali, a recommandé l’établissement d’un inventaire détaillé de toutes les roches comportant des gravures et l’action en direction du monde universitaire pour la recherche spécialisée sur les vestiges et les gravures rupestres.
La protection comme la promotion des sites patrimoniaux exige l’implication de l’ensemble des acteurs locaux, les autorités locales en tête, qui doivent travailler de concert pour la mise en valeur de ce patrimoine et la production de films documentaires à même de promouvoir le tourisme dans la région, en plus de générer des ressources supplémentaires au Trésor public, ont souligné les représentants des associations précitées.
Découverte en 1847 par une expédition française, la station de Tiout (Sud de Naâma), réputée pour sa fresque «Histoire de chasse» d’une longueur de 19 mètres et dont les symboles, datant de plus de 8 000 ans avant J.-C., relate des scènes de vie de l’homme primitif. Les secteurs de la culture et du tourisme ainsi que les associations locales envisagent, par souci de protéger ce legs culturel, la constitution d’une banque de données sur le patrimoine, les ksour, les monuments et les sites historiques et archéologiques de la région, a expliqué le directeur de la culture de Naâma, Laid Chiter. Ce travail, impliquant également des chercheurs et spécialistes du patrimoine de la région, contribuera à valoriser les différents aspects historiques et socioculturels du patrimoine de la région.
Source web par latribunedz
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