Le Drâa, à travers les gravures rupestres
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Le Drâa ( Sud marocain ), à travers les gravures rupestres

Les gravures rupestres sont une matière première très riche et qui permet d’écrire l’histoire. Ces documents rupestres qui remontent à des milliers d’années sont des vestiges et des indices de l’existence humaine dans une telle région.

La région de Bani-Dra, en précis les territoires de la province de Tata (Sud marocain) occupés par la montagne de Bani et l’Oued Dra, contient environ 80 sites rupestres de grande importance. Nous citons comme exemple : Adrar Metgourine, Tircht, Tiggane, Ighir Ighnain, Melalg, Imaoun, Adroum, Tachoukalt....

Des sites visités et étudiés par des chercheurs étrangers depuis l’époque coloniale, tels que : O. du Puigaudeau et M. Senones, R. La Fanechere, H. Lhote, A. Rodrigue, A. Simoneau. ( ....) La préhistoire du Drâa étudiée à travers les gravures rupestres est divisée chronologiquement en plusieurs périodes. Mais malgré ces efforts, cette division pose parfois des problèmes surtout la séparation entre les unes et les autres en ce qui concerne sa datation approximative et ces caractéristiques.

- La période des chasseurs

Les figurations rupestres appartenant à cette période sont presque dominées par la faune sauvage : éléphants, rhinocéros, girafes, autruches, antilopes... , Les bovins sont très rares.

Le chien quant à lui est présent au milieu des chasseurs pour la défense et pour la chasse à la poursuite des animaux sauvages. Les pièges et les flèches sont aussi des moyens de la chasse pour attaquer les proies. En plus nous voyons la présence de divers symboles en plusieurs formes : spirales, labyrinthes, cercles, serpentiformes... interprétés comme pièges surtout quand ils sont associés aux animaux, ou comme des symboles qui ont un aspect et un rôle religieux et spirituel.

Quant aux anthropomorphes, l’homme était présenté comme chasseur de la faune sauvage en les attaquant par les arcs, les flèches, les haches polis... A propos de l’habit de l’homme, constituait d’un étui phallique tenu par une ceinture qui supporte à l’arrière une queue d’animal, A.Simoneau a affirmé que « Les Egyptiens prédynastiques et leurs voisins de Libye se contentent d’un étui phallique, tenu par une ceinture qui supporte à l’arrière une queue d’animal : Ce costume de « sauvage » qui disparaît de la basse vallée du Nil au début de la monarchie pharaonique, persiste chez les Libyens pasteurs de la steppe désertique qui n’ont pas chargé de genre de vie » (A Simoneau 1969, p 102).

L’apparition de quelques figurations des bovins au milieu des chasseurs a été interprétée par A Simoneau que nous sommes dans un milieu des chasseurs-pasteurs où se mélange les deux cultures, c’est à dire que nous sommes dans un milieu de passage de la chasse à la pasteurisation et à la domestication.

Pour la majorité des chercheurs, la datation de cette période serait antérieure à 3000 avant J.C., car c’est depuis cette date que débute la période bovidienne c’est à dire le début du néolithique au Sud Marocain (A Simoneau 1969, p 114)

- La période bovidienne

Au contraire de la période précédente où la faune sauvage est omniprésente, la période bovidienne avait connu une prédomination des figuration des bovins (vaches, bœufs, buffles...) présentés avec des détails, absent au milieu des chasseurs, tels que les mamelles pour les femelles le membres sexuels pour les mâles, des vaches à genoux (Tighzdarin à Assif n Tmanart), d’autres avec des pendeloques au col (Tachoukalt à Imougadir)... tous ces détails nous donnent le sens que l’homme à cette période avait commencé l’élevage des bovins c’est le passage à la domestication et la sédentarisation.

La représentation de plusieurs figurations dans une seule roche et « les décors serpentiformes sont peu réalistes et suggèrent peut être des serifications ou des ferrades d’appartenance à un troupeau » (A Rodrigue 1993, p 51), parfois ces bovidés « portent des pendeloques... Ces attributs ont parfois été interprétés comme amulettes, des clochettes ou plus simplement des fanons... les bœufs sont souvent en fait des taureaux, soit parce que le sexe est dûment représenté » (A Rodrigue 1993, p 51). Les traits qui traversent les corps sont aussi interprétés comme des cordes qui attachent des bagages c’est à dire ils sont utilisés comme moyen de transport.

Alors nous sommes dans un milieu de domestication où l’homme est très prés des animaux comme éleveur. Cette domestication a commencé dans un milieu sauvage avant l’apparition du « bœuf monté » c’est « Le bœuf rituel ». « Il semble donc que sur le Draa moyen, le bœuf se soit adapté à un milieu semi-sauvage...nous n’avons ni bœuf porteur, ni bœuf monté, ni char à bœufs... nous sommes donc au stade du bœuf rituel, entre le bœuf sauvage et le bœuf porteur ...Cette domestication originelle, mal assurée, provient de l’arrivée tardive de bovidés domestiqués sur le Draa... » (A Simoneau 1969, p 111) En revanche le bœuf monté (4 exemples à Adrar Metgourine Akka) représente une époque évoluée de la domestication où l’homme les a exploités comme moyen de transport avant l’apparition du cheval et du chameau. Ce bœuf monté est daté à Akka (Sud Marocain) de 2000 avant J.C, ce qui veut dire un retard par rapport à la datation de ce bœuf au Tassili n-Ajer (Sahara algérienne) qui remonte à 3500 avant J.C. De ce point la néolithisation au Sud marocain serait de 2500 avant J.C. par rapport encore avec le Tassili où elle remonte au à 4000 avant J.C. (A Simoneau 1975, p 164). Il est aussi évident que « les pasteurs des bovidés, d’origine saharienne, ont atteint le Sud marocain » (H Lhote 1964, p 241) Ce qui veut dire qu’il avait une relation permanente entre le Sud marocain et le Sahara central (Tassili).

De leur part O du Puigaudeau et M Senones le groupe bovidien se précise au cours du deuxième millénaire avant J.C (O du Puigaudeau & M Senones 1964, p 8)

Et c’est nous avons vu le chien comme un moyen de défense et de chasse, il était aussi à côté des bovins, « ... l’un des animaux domestiques qui avaient un grand rôle dans la vie de la population du Sud marocain » (B Kaache 1995, p 40)

« La néolithisation du Sud marocain est donc tardive : la vague bovidienne du 3ème millénaire touche au monde encore mésolithique : l’élevage commence alors dans le Sud marocain, mais le pasteur se modèle sur le chasseur qui conserve ses caractéristiques essentielles » (A Simoneau 1969, p 114).

L’homme est apparu dans ce milieu couvert de peaux animales comme habit (exemple à Tamggert n tâyyalin Akka), parfois il a porté ce qu’on appelle la plume libyenne symbole de prestige chez imazighen (C.A.Julien 1969, p 60)

En fin, malgré la domination bovidienne sur les figurations, il y a une présence de quelques caractéristiques de la période précédente (rhinocéros, éléphants, autruches...), ce qui veut dire que l’homme n’avait pas tout à fait changé son mode de vie. D’ailleurs il faut signaler que « La région de Dra- Bani fut refuge pour les chasseurs sahariens, les chaînes atlasiques, la proximité atlantique ont longtemps maintenu dans les vallées de piémont une humidité suffisante pour la grande faune. » (A Simoneau 1976, p 30).

Mais avec la dégradation du climat et la sécheresse, la majorité de ces animaux avaient quitté la région en gagnant d’autres plus humide telle que le Haut Atlas.

- La période des chars

Pour H.Lhote cette période est indubitablement bovidienne tardive car les figurations des chars existent toujours dans un milieu bovidien (H.Lhote 1964, p242), ils ne sont jamais accompagnés d’homme ou d’animaux, ce qui pose un problème pour connaître l’animal utilisé pour les tirer.

De son côté G.Camps a constaté que ces chars au Sud Marocain et même dans l’ensemble du Maghreb ne sont pas destinés ni au transport ni à la guerre, ils témoignent du prestige de quelques personnages ou d’un groupe particulier (G. Souville 1991, p780).

On suppose aussi qu’ils ne sont que des signalisations routières gravées par des voyageurs au passage afin de repérer leur route pour faciliter leur retour ou pour guider d’autres voyageurs (O du Puigaudeau & M Senones 1964, p 10).

Mais la découverte de huit chars gravés au site de Tircht (Assif n Tmanart) par O. du Puigaudeau et M.Senones « apporte un nouvel argument en faveur de la théorie de R.Mauny qui fait passer une de ses pistes de chars par l’Oued Tamanart ». (O du Puigaudeau & M Senones 1953, p1261).

Sachant que « ...R.Mauny a établi le tracé du parcours occidental de ces chars depuis Figuig (col du Zenaga), 142 jalonnent une route qui passe par Taouz, Foum El Hassan, le Zemmour, l’Adrar Tmar, le Tagant, le Dhar Tichit, Walata et aboutit au Mali, à Tondia prés de Goundam. Un embranchement reliait à l’Atlantique le carrefour de oued et de pistes de Foum El Hassan, par Douroudi, Timguilcht et Tafraout, sa tête de ligne est à Biougra... ». (O du Puigaudeau & M Senones 1964, p 10).

Mais G.Camps a critiqué fortement quelques cartes qui essaient de tracer des routes des chars surtout dans des régions montagneuses difficiles à traverser. (G. Camps 1980, p 65).

Par contre R.V.Valleverdu croit que les chars de Tata accompagnent le parcours occidental dirigeait vers les régions Subsahariennes au milieu du I millénaire avant J.C. (R.V. Valleverdu 1981, p 138).

« Les Ait Ou Mribet n’ont pas perdu tout souvenir des Carthaginois, qu’ils appellent Fniks, Phéniciens. Une de leurs traditions leur attribue la construction de l’Agadir au sommet de la montagne...c’est pourquoi, disent-ils on l’appelle encore Agadir n Fniks...Ces Carthaginois ayant remonté le Drâa dans leurs conges, venaient dans l’intérieur pour échanger ce que nous appellerions leur pacotille de traite -céramiques, verroteries, étoffes et parfums- contre des céréales, de l’huile, des peaux de bêtes sauvages et surtout l’ivoire des éléphants et les cornes de rhinocéros... » (O du Puigaudeau & M Senones 1964, p 6). On croyait aussi que ce parcours occidental était très important que le parcours oriental qui passait par Tassili. Il pourrait être le même parcours qui serait utilisé avec des chameaux avant l’arrivée des arabes au VII siècle après J.C.

- La période chevaline

Les figurations du cheval sont très rares dans l’ensemble du Sud Marocain et au Bani-Dra en particulier (2 exemples à Tighzdarin), et elles ne sont pas de grande importance par rapport à celles du Sahara Central (Algérie), où les chevaux sont associés à des chars.

D’après G camps les chevaliens sont venus d’Egypte par la Libye en se dirigeant vers l’ouest par l’Atlas Saharien. cette apparition du cheval a eu lieu entre le II millénaire avant J.C. et les premiers siècles du I millénaire avant J.C. Ils ont dominé les bovidiens. Au début ils ont utilisé les chars comme conducteurs ensuite ils seraient des cavaliers. (G. Camps 1980, p 65).

De point de vue de O du Puigaudeau & M.Senones cette période est datée au Sud Marocain du I millénaire avant J.C. « ...Le cheval a fait son apparition avec les Hyksos et les peuples de la mer... ». (O du Puigaudeau & M Senones 1964, p 8). Le même point de vue est chez A.Gaudio qui a daté la venue du cheval d’Egypte vers l’ouest d’environ 1200 avant J.C. (A. Gaudio 1992, p 5). De son côté S.Searight a daté le cheval monté dans l’ensemble du Maghreb du I millénaire avant J.C. (S. Searight 1993, p 69).

- La période libyco-berbère.

Les spécialistes ont l’habitude de lier cette période à la précédente, car il est difficile de les séparer.« ...Le groupe chevalin qui se fondra sans limites bien précises avec le groupe libyco-bérbère » (O du Puigaudeau & M Senones 1964, p 8).

Cette période est caractérisée par les inscriptions au caractère amazighe Tifinagh, qui « Dans l’état actuel de nos connaissances,... ne peuvent pas être plus anciennes que 750 avant J.C. ». (S. Searight 1993, p 62). ces inscriptions nombreuses au Haut Atlas sont rares au Bani-Dra (2 exemples à Assif n Tmanart).

Dans cette période apparaît l’utilisation des armes métalliques qu’A.Rodrigue a trouvé 40 exemples gravés au Sud Marocain. (A. Rodrigue 1987-88, p 256).

Mais ce thème des armes métallique pose des problèmes surtout quand ils se trouvent associés à des animaux sauvages. « l’association rhinocéros-hache de métal pose ainsi un problème pour l’instant insoluble. La seule hypothèse satisfaisante serait de faire coïncider, à la fin des temps néolithiques, les pratiques tardives de chasse d’une faune relictuelle avec l’utilisation des premières armes de métal (cuivre ?) ». (A. Rodrigue 1987-88, p 256).

Et ce qui complexe ce problème c’est que nous trouvons quelques types de haches au Bani-Dra insemblable à celles du Haut Atlas où nous connaissons qu’il a une grande relation avec l’Age du Bronze Ibérique. Le premier type à « tranchant en éventail » il est loin d’être en pierre. Par contre le deuxième type qui est des « armes coudées » est loin d’être en métal. Le troisième type « des armes piriformes » (A. Rodrigue 1994, p 28-29).semblables à celles trouvées sur la station de l’Age de Bronze du Haut Atlas daté de 4000 de notre ère. (A. Gaudio 1992, p5).

Tout ce que nous pouvons dire, c’est que « les centres métallurgiques du Haut Atlas... n’auraient pas été exclusivement tributaires des innovations technologiques venues d’Europe via l’Espagne ou du Moyen Orient, mais auraient été en contact avec des populations de pasteurs à armes métalliques d’origine transatlasique (saharien même ?) ». (A. Rodrigue 1994, p 29-30).

Dans cette période l’homme est devenu cavalier armé des hallebardes, des poignards, des boucliers... Très évident au Haut Atlas par rapport au Bani-Dra où ils sont très rares.

Les très grandes mains l’une des caractéristiques dans les gravures de cette période (un seul exemple a Touzirt Assif n Tmanart) datée à la péninsule Ibérique d’entre le X et le VII siècle avant J.C. (S. Searight 1993, p 69).

- La période camélienne

Avec les changements climatiques en Afrique du Nord qui avait permet au climat sec de se tendre sur une large partie de cette région, il est évident que les espèces des animaux allaient aussi changer et se remplaceraient par d’autres qui allaient s’adapter au nouveau climat. Alors dans ces circonstances était apparu le chameau. Cet animal est fait entrer en Egypte par les perses vers 500 avant J.C. ensuite il est tendu vers l’Afrique du Nord dés les derniers siècles avant J.C. pour qu’il soit réputé au minimum au début du IV siècle après J.C. (UNESCO 1983, p 78-564).

Les figurations de cet animal tout comme le cheval sont très rares dans les gravures de la région dont nous parlons, à l’exception de quelques exemples au site rupestre de Khaoui El Ktbane (Tata).

- Conclusion

Pour conclure il faut signaler que les gravures rupestres ne sont pas les seuls vestiges préhistoriques de la région Bani-Dra. Elle contient aussi plusieurs sites des outillages rupestres de diverses époques de l’Age de la pierre qui témoignent l’existence de l’homme depuis des milliers d’années avant J.C. avant même l’apparition de l’art rupestre.

Je vais citer ici quelques découvertes : L’Acheuléen à Tasttift (R La Fanechere 1952 p 47-62) Le Levalloisien à Tissint (R La Fanechere 1954 p 111) et à Tircht (O du Puigaudeau & M Senones 1953, p 11), industrie Moustéro-Atérienne à Aouzergui et l’Atérien à Sidi Boulanouar( R La Fanechere 1954 p 47- 62/111). Et à Hassi Lahouira une industrie capsienne ( Puigaudeau & M Senones 1941, 167), des pièces du Paléolithique supérieur à Talghaycht Puigaudeau & M Senones 1953, p 11), des pièces microlithiques en silex à Icht et Tarchknoun Puigaudeau & M Senones 1953, p 11), des broyeurs de type néolithique et un tumulus tronconique à Tachoukalt (H Lhote 1964 p 236) et plusieurs morceaux de poterie à Metgourine de type néolithique (A Simoneau 1977 p 65)

Bibliographie :

-  Camps (G) « Berbère aux marges de l’histoire » éditions Hespérides, Toulouse 1980.

-  Fanechere (R La) « Recherche de préhistoire dans la région de Bani Drâa (Sud marocain) » B.S.P.M, série 5-6 (1952) & série 7-8 (1954) Casablanca.

-  Gaudio (A) « Sahara : La région du Drâa à l’âge du Bronze » Journal Le Matin du Sahara et du Maghreb, Vendredi 18/09/1992.

-  Julien (C.A) « L’histoire de l’Afrique du Nord » traduction arabe, 1969.

-  Kaache (B) « Début de la domestication animale au Maroc : indices et reconnaissances et interrogations » mémoire de D.E.A Université de Provence(Aix-MarseilleI) 1995.

-  Lhote (H) « Gravures rupestres de Tachoukent et de Tanzega (Sud marocain) » Libyca T II,1964.

-  Puigaudeau (O du) & Senones (M) « Gravures rupestres de la montagne d’Icht (Sud marocain) » J.S.A, T11, 1941.

-  Puigaudeau (O du) & Senones (M) « Gravures rupestres de la vallée moyenne du Drâa (Sud marocain) » J.S.A, T11 1941.

-  Puigaudeau (O du) & Senones (M) « Gravures rupestres de l’Oued Tamanart(Sud marocain) » B.S.P.M, séries 5-6, Casablanca 1953.

-  Puigaudeau (O du) & Senones (M) « Un musée d’art rupestre : Foum El Hassan et l’Oued Tamanart » Ministère de l’information Touristique et des Beaux Arts et Artistique, 1964.

-  Rodrigue (A) « A propos de la gravure d’un rhinocéros dans le Sud marocain » C.L.P.P, séries 4-5, 1987-88.

-  Rodrigue (A) « Documents rupestres de l’Adrar Metgourine (Maroc saharien) » S.E.R.P, les Eyzies, 1993.

-  Rodrigue (A) « Les représentations des haches dans l’art rupestre du Maroc méridional » S.E.R.P. Les EYZIES bull. n°40 1994.

-  Searight (S) « Gravures d’anthropomorphes du Haut Atlas marocain : Vêtements et parures » S.E.R.P. Les EYZIES, 1993.

-  Simoneau (A) « Les chasseurs-pasteurs du Drâa moyen et les problèmes de la néolithisation dans le Sud marocain » R.G.M, n° 16, 1969.

-  Simoneau (A) « Documents rupestres du Sud Marocain » Bulletino del Centro Camuno Distudio Preistorio, vol XII, 1975.

-  Simoneau (A) « Les rhinocéros dans les gravures rupestres du Dra-Bani » Série de Antiquités Africaines, T10, 1976.

-  Simoneau (A) « Catalogue des sites rupestres du Sud marocain » Ministère d’Etat chargée des affaires culturelles, Rabat 1977.

-  Souville (G) « Essai d’interprétation des gravures rupestres du Haut Atlas marocain » Académie des inscriptions et Belles-Lettres, Paris 1991.

-  UNESCO « L’Histoire générale de l’Afrique » Tome I, éd. Jeune Afrique, Paris 1983 (traduction arabe).

-  Valleverdu (R V) « Nouvelles stations rupestres au sud de Djbel Bani( Anti Maroc) » Bull. de la société préhistorique de l’ARIEGE, tome 36, 1981.

Par Abdallah MEZIG

Publie Le 06 juin 2008

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