Une flore riche et variée au Maroc (Géoparc Jbel Bani)
Avec une biodiversité dense et variée, la vallée du Todra nourrit un écosystème multiple résultant de particularités géologiques et géographiques propres à cette région du Haut-Atlas.
La flore du Todra se distingue en deux catégories bien distinctes
La flore sauvage: elle est présente, tapissée sur les montagnes environnantes de la vallée, éparpillée le long des hamadas et aux alentours proches de la palmeraie. Elle constitue une végétation endémique de cette zone qui se caractérise par un renouvellement et une reconstitution rapide à la suite de périodes pluvieuses aussi courtes soient-elles.
On y trouve des herbacés résistants aux changements climatiques, de formes discontinues selon le type de sol. Cette flore se présente sous l’aspect de quelques touffes, d’arbres isolés tels le jujubier, le goumier, parmi une herbe éphémère et une végétation steppique telle, le chou-fleur, le pois chiche sauvage, la camomille romaine…
La flore oasienne
Si la flore sauvage est en général de forme sélectionnée, herbacés, arbustes, l’oasis quant à elle avec son climat plus humide, présente un espace à sol épais et varié. Ainsi la palmeraie du Todra est un espace au tapis végétal riche et abondant où foisonnent palmiers dattiers et oliviers notamment, arbres robustes tout le long du cours de la rivière Todra.
Les arbres et plantes
Le dattier est d’une importance alimentaire exceptionnelle pour chacun et la qualité et la variété des dattes sont connues bien au-delàs de la vallée du Todra. On peut citer, les dattes fagous, assori, noussabssa et ahfsa.
L’olivier au sein de la palmeraie est l’arbre dominant, bien connu pour ses valeurs nutritives, cosmétiques et préventives. Lors de sa récolte, la majorité de la population y trouve une possibilité de travail. Les grignons sont utiles tant pour le fourrage que pour le chauffage.
L’arboriculture est bien présente et il existe une grande diversité d’arbres fruitiers. Les espèces les plus représentées sont le figuier, l’abricotier, la vigne, le pêcher, l’amandier, le noyer, le grenadier…
Les arbustes non fruitiers, bien présent le long des rives et qui poussent spontanément, sont le rosier, le laurier rose, l’églantier et le cannissier ainsi que les roseaux qui amortissent l’impact de certaine crues. On peut citer aussi le peuplier et le tamaris qui sont utilisés pour la menuiserie et la teinture.
En général, la flore oasienne comporte des plantes alimentaires et fourragères telle la luzerne, la fève, les céréales et autres plantes médicinales et toxiques. Sous les arbres et au voisinage, on distingue des cultures de maïs, de blé, d’orge, de coriandre et de céleri. En fonction des possibilités d’irrigation, on peut trouver des carottes, melons, pastèques et autres.
Source web par : holidway
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