#MAROC_Parcs_du_Sahara
Découvrir les parcs du Sahara marocain, écosystème du Grand Sud
Parallèlement à un tourisme tourné vers l’Océan Atlantique, il se développe aussi dans les provinces sahariennes un écotourisme de plus en plus croissant.
Soucieux de protéger à la fois des écosystèmes souvent fragilisés par l’activité humaine, plusieurs réserves naturelles et parcs nationaux ont vu le jour dans le grand sud marocain, aussi bien sur les rivages atlantiques que dans l’arrière-pays.
À ce titre, on peut citer : la lagune de Naïla et son superbe parc de Khnifiss, la province de Dakhla et sa baie du même nom, le parc naturel de Safia puis le Cap Blanc.
La lagune de Naïla
Le parc de Khnifiss est situé entre Tan-Tan et Tarfaya, à 22 km de Sidi Akhfenir dans la zone de la lagune de Naïla. Celle-ci, formée dans un bras de mer le plus long du Maroc, s’enfonce sur 20 km à l’intérieur des terres désertiques du Sahara marocain.
Si la lagune de Naïla qui forme le plus grand cordon dunaire s’étend sur 60 000 ha, le parc, lui, couvre une surface 185 000 ha. Pour protéger cet espace, la traversée de la lagune à pied est interdite. Il est donc nécessaire de demander une autorisation à la gendarmerie pour y faire une visite.
Entre terre et mer
Les environs sont magnifiques. Une falaise impressionnante de belle hauteur borde la passe de 100 m de large qui donne accès à la lagune. De l’autre un environnement saisissant dans lequel les dunes se mêlent aux plages.
L’apport d’eau salée généré par le flux des marées permet à de nombreux écosystèmes de se développer.
Un lieu de rencontre animalier
Niche ornithologique exceptionnelle, de nombreux migrateurs, flamants roses, échassiers y abondent, cohabitant avec un cheptel de 5000 moutons que des éleveurs sahraouis viennent faire paître sur les îlots de prés salés.
Terrain d’observation privilégié, on peut parfois y apercevoir aussi bien des baleines que des tortues marines, mais aussi, fait extrêmement rare, venant de l’hémisphère sud, des goélands du Cap côtoyant des goélands marins, leurs congénères de l’hémisphère nord.
Espaces naturels de la province de Dakhla
Bénéficiant d’une terre côtière riche et splendide où s’unissent mer et désert, les écosystèmes marins et terrestres présents ont permis à Dakhla la création d’un parc National s’étendant sur 14 160 km², soit 1/10 de la surface de la Province.
Cette création se veut la garante d’un écotourisme durable et respectueux de la sauvegarde de l’environnement et des espèces tant végétales qu’animales.
Site d’exception pour sa biodiversité, les 400 km² de la baie de Dakhla offrent des vues diverses et nombreuses. La chaleur constante de l’eau, entre autres, y entretient de nombreux écosystèmes permettant une production ostréicole de qualité.
Ce sont 120 espèces de mollusques, dont certaines endémiques, et une quarantaine de variétés de poissons qui y séjournent durablement.
Faune et flore du Sahara marocain
De nombreux mammifères marins, notamment de Grands Dauphins viennent en quantité s’y réfugier et s’ébattre dans ces eaux protégées. Quant à l’avifaune, la baie de Dakhla lui offre une terre nourricière et hospitalière.
De nombreux migrateurs et oiseaux d’eau y font une escale salutaire. La pointe de Sarga, à l’extrémité de la presqu’île, est un lieu idéal pour l’observation de nombreux oiseaux venant y nicher.
Les parages de la ‘duna blanca’ livrent quant à eux des prairies marines abondantes et variées permettant aux mollusques et poissons peuplant la baie de s’y reproduire en toute tranquillité.
La station de Safia
À 340 km au sud de Dakhla, dans la province d’Assouerd, au lieu-dit Safia, dépendant de la commune rurale de Bir Gandous, à quelques encablures de la frontière mauritanienne, a été créé en 2008 un parc naturel.
Cet espace protégé a pour mission la réintroduction de gazelles, d’ongulés et d’autruches originels, souvent en voie de disparition, dans leur milieu naturel. Le parc National de Safia accepte les visiteurs accompagnés d’un guide.
Des espèces sahariennes en voie d’extinction
Espèces exclusivement sahariennes, les addax et les gazelles dama mhorr avaient pratiquement disparues de ces paysages désertiques marocains.
L’addax vivait autrefois dans les régions subsahariennes de l’Iriki, du Tafilalet et l’erg Chebbi ainsi que dans la région de Laâyoune.
Capturées avec des autruchons à cou rouge dans la réserve naturelle du Sous Massa au sud d’Agadir, c’est par avion jusqu’à Dakhla qu’elles ont été acheminées afin de découvrir leur nouvel habitat.
Bien adaptés une fois dans cet environnement qui était le leur, leurs effectifs s’accroissent régulièrement. Ce vaste programme, s’il vise, en concordance avec la convention des Nations Unies sur la biodiversité à faire revivre le patrimoine animalier sauvage du Sahara, il tient aussi à renforcer une biodiversité en déclin.
Le Cap Blanc
À 400 km au sud de Dakhla, le cap Blanc est situé sur la péninsule Aguerguer, frontalière avec la Mauritanie. Ses bordures rocheuses abritent une des rares colonies au monde de phoques moines riches d’environ 250 individus que l’on peut admirer dans leur espace naturel.
Source web Par : holidway
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