En marge de la COP22: Regards sur les réfugiés climatiques
Les associations œuvrant dans la migration foisonnent. Certaines structures sont susceptibles d’allier la cause migratoire à celle climatique. Tel est le cas de l’Association marocaine d’études et de recherches sur les migrations (AMERM) fondée en 1994 à Rabat par un groupe de chercheurs. Elle vient de réaliser une étude autour du statut juridique des réfugiés climatiques.
Selon son secrétaire général, Mohamed Khachani, «la reconnaissance de ce statut bute contre deux contraintes principales». Il s’agit, en premier lieu, de l’absence de définition claire de ce statut. Dans la perspective d’élaborer un statut de réfugié pour ces déplacés, il faudra d’abord que les Etats s’entendent sur la définition d’un «réfugié environnemental» en déterminant des critères temporels, géographiques et politiques. Déjà, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNE) a proposé dès 1985 une définition de la notion de «climate refugees» (réfugiés climatiques). Le rapport du PNE définit les réfugiés climatiques comme «ceux qui sont forcés de quitter leur lieu de vie temporairement ou de façon permanente à cause d’une rupture environnementale (d’origine naturelle ou humaine) qui a mis en péril leur existence ou sérieusement affecté leurs conditions de vie». Ceci étant, une définition consensuelle du statut juridique de ces migrants devrait être créée, permettant de les différencier en tant que groupes par des caractéristiques qui leur soient propres. «Une fois cette approche établie, il faut vaincre les résistances politiques», explique M. Khachani. A l’heure actuelle, il existe, en détail, une série d’obstacles incontournables à l’établissement d’un accord international, dont certains sont liés à la volonté politique. D’après notre interlocuteur, le nombre de forums internationaux sur les questions de climat et d’environnement s’est multiplié au cours des dernières années, mais aucun d’entre eux n’a abouti à des solutions contraignantes et a légiféré sur les réfugiés climatiques.
Selon l’Organisation Climat Central, globalement, entre 147 et 216 millions de personnes vivent sur des terres qui seront en dessous du niveau de la mer ou du niveau des crues régulières d’ici la fin du siècle. L’évaluation la plus large est celle de l’ONU qui estime ces personnes obligées de se déplacer de leur lieu d’habitat pour fuir les conséquences du réchauffement climatique à au moins 250 millions à travers le monde à l’échéance 2050. Donc, les migrations futures seront principalement environnementales.
Source web par aujourdhui
Les articles en relation
Les scorpions du Maroc (liste, photos et précautions)
« Les scorpions sont un ordre d’arthropodes de la classe des arachnides. Ils se distinguent des araignées par leurs pédipalpes en pinces et par l’aiguillon venimeux qu’ils
Savoir plus...
Spot, le robot chien de Boston Dynamics, danse aussi bien que nous !
Spot, le robot chien de Boston Dynamics, danse aussi bien que nous ! Dans cette énième vidéo, le robot quadrupède Spot de Boston Dynamics se montre sous un jour plus amusant. Une façon de rassurer l
Savoir plus...Un bref éclairage sur les friches industrielles pour Abdelmalek FIzAzI
Un bref éclairage sur les friches industrielles pour Abdelmalek FIzAzI Abdelmalek FIzAzI Archéologue, expert-consultant auprès de l’Agence de l’Oriental (Rabat) la reconversion de la friche ind
Savoir plus...
Développement : Les atouts touristiques de Guelmim présentés à Top Resa (Géoparc Jbel Bani)
Développement : Les atouts touristiques de Guelmim présentés à Top Resa (Géoparc Jbel Bani) Le Conseil régional du tourisme de la région de Guelmim-Oued Noun sera présent &agrav
Savoir plus...
Kasbahs et ksour du sud-est marocain : TIFFOULTOUTE (Geoparc jbel bani)
Kasbahs et ksour du sud-est marocain : TIFFOULTOUTE (Geoparc jbel bani) A 6 km d’Ouarzazate. C'est encore une kasba appartenant à la famille du Glaoui, située sur un piton, au-dessus d'un ksar, entre
Savoir plus...
La Nasa envisage de coloniser Vénus avec des dirigeables
La Nasa envisage de coloniser Vénus avec des dirigeables L'idée semble folle mais elle ne l'est pas. Vénus serait plus facilement colonisable que Mars sous forme de mini-biosphères flottant à
Savoir plus...
Le Flamant Rose
Le désert marocain attire tous les printemps des groupes de flamands roses venus passer quelques mois dans Nord du continent africain dans des endroits hospitaliers comme le joli lac Dayet Srij à proximité de Merzou
Savoir plus...
Lérot du Maroc
Lérot du Maroc Le lérot (Eliomys quercinus) est un petit mammifère nocturne masqué d’environ 60 à 140 grammes et ne dépassant pas la quinzaine de centimètres, sans compter la que
Savoir plus...
L'Océan en danger face à l'exploitation et la pollution humaine
L'Océan en danger face à l'exploitation et la pollution humaine Dans cette vidéo, Isabelle Autissier, la présidente du WWF France répond à nos questions sur la biodiversité mar
Savoir plus...
Alfa, l’herbe du désert
Alfa, l’herbe du désert “L’alfa” (Macrochloa tenacissima) est cette plante herbacée vivace originaire des régions arides que l’on trouve aussi dans le désert. De l’Arabe
Savoir plus...
Les Minéraux
Qu'est ce qu'un minéral ? Un minéral est caractérisé par le fait qu'il est constitué d'une seule espèce chimique, c'est à dire que c'est un corps pur. En g&eacu
Savoir plus...Les tags en relation
En savoir plus sur " Définition de la Climatologie "
Consulter les vidéos de " Définition de la Climatologie " Consulter les photos de " Définition de la Climatologie " Consulter les publications de " Définition de la Climatologie " Consulter les éditions de " Définition de la Climatologie " Consulter les communications de " Définition de la Climatologie "Recherche du site
Recherche avancée / Spécifique
Géoparc et Recherche Scientifique
Le coins de l’étudiant
Blog Géoparc Jbel Bani
Dictionnaire scientifique
Plus de 123.000 mots scientifiques
Les publications
Géo parc Jbel Bani
Circuits & excursions touristiques
cartothéques
Photothéques
Publications & éditions
